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Mohand
| Envoyé samedi 18 juin 2005 - 23h52: | |
Qu'arrose la larme Quand de la prunelle des maux Elle dégouline nonchalante Eau du foie Sang du coeur Qui brûle qui s'envole En gouttes En tranche ou en pleurs....? La larme coule en mots, Le silence devient bavard. L'âme fond Comme la neige au soleil du printemps. Elle devient une arme. Larme arrose de ton eau de mer Ces bruits insonores Ces silences qui entonnent La musique des pas Qu'engloutissent les dunes de sable Arrose De ta chaleur indomptable Ce corps froissé Papier Poème impossible La rime de nos vers S'égare dans les aires Au recul des eaux le désert avance.
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Lilas pour Mohand
| Envoyé dimanche 19 juin 2005 - 00h43: | |
J'aime beaucoup les poèmes de Mohand que je relis pour mieux comprendre cette part de leur attrait qui procède de cultures différentes et rend ainsi plus délicate l'analyse rationnelle de leur impact. Le pouvoir vivifiant, fertilisant, de la larme est universel et essentiel, (tout comme celui du rire, sur un autre plan, je crois), pour garder le désert à distance. Un beau thème romantique, à la défense de l'humain, un appel à la vigilance... |
Cécile pour Mohand
| Envoyé lundi 20 juin 2005 - 21h47: | |
Moi aussi j'aime les poèmes de Mohand. Il y a une force et tout ce qui fait notre sensibilité dans la vie. Beaucoup d'amour aussi dans ces poèmes... Au recul des eaux le désert avance on reste devant à regarder le sable sans pouvoir le retenir il vient à nous nous enroule même entre nos mains le sable s'écoule
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mohand
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 00h23: | |
Le temps s'égrenne comme un chapelet de sable une sur une autre les années s'entassent Le fleuve de la mort vient un jour S'y raser la barbe et l'espoir dégringole tout au long de la pente |
Cécile
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 19h10: | |
Coucou Mohand !! Ali va bien, moi aussi et dans quelques jours Errachidia ! Bisesdeourzazate |