| Auteur | Message | ||
     philiPPe |
Tous les jours peuvent être hors du commun. Il suffit de penser au temps qui passe pour le savourer et, goutter l'éloge de la lenteur, des déplacements des jours d'été. De huit roues - quatre pour les voyages, quatre pour chaque jour - je suis passé à zéro. Depuis, j’ai regagné deux roues, une à l’avant et une à l’arrière. Je ne suis pas ce qu’on dénomme comme un motard ni un automobiliste mais quelque chose entre les deux. Les motards n’aiment pas les automobilistes parce qu’ils ne les aperçoivent pas, ni la catégorie entre les deux que je représente en partie pour l’embrayage automatique, entre autres. Hier, je me suis rendu dans une station de service rapide renouveler une pièce pour arrêter la course de la roue arrière vers l’avant ; la marche arrière étant proscrite pour l’équilibre. Arrivée à la station-service, j’ai souri au propriétaire et à son apprenti. Son frère dirige, l’un des petits magasins de l’entreprise. Chose promise, chose faite ; la pièce usagée est remplacée par une neuve. Je sors alors ma carte de crédit pour délaisser momentanément la poésie que je transpose en poème. En attendant le temps de main-d'œuvre, j’ai bu un café et je me suis retrouvé nez à nez sur l’étagère de la machine à express, avec une pile de livres. J’ai pris alors, un livre à pleines mains pour le retourner ; sur la couverture était inscrit le titre de l’ouvrage ; " le roman du motard". Quelques jours passent et une pensée fuse dans mon esprit pour traduire cette phrase ; " Si j’habitais près d’une forêt profonde, je ferais des balades nocturnes pour sourire à la lune afin de contraster avec le soleil du jour ". http://www.philippebray.net |