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belvar
| Envoyé lundi 20 juin 2005 - 18h03: | |
Rouge ciel qu’illumine la joie – feu de brousse, fierté opulente Une goutte de sang suinte du cœur et ébrèche la peau sensible au désordre du jour Tendrement aimée, ombre disparue malgré la révolte Je respire pour ne pas précipiter la chute au-dedans là le vide s’élève en colonnes de fer les alvéoles enferment balbutiements et soupirs Glèbe monstrueuse ruminée à force d’éclats Mes muscles se tendent vers la contrée insolite perdue quinze ans en arrière Quand « je » était rêveur cinglant sur la nef de mes os et nerfs ça repart l’enchantement au coin des lèvres comme une tarentule épinglée. 20.06.2005 |
Lilas pour Belvar
| Envoyé jeudi 23 juin 2005 - 19h32: | |
Un texte pas facile. J'aime beaucoup : "Mes muscles se tendent vers la contrée insolite perdue quinze ans en arrière Quand « je » était rêveur cinglant sur la nef de mes os et nerfs" , ...mais il faudrait modifier un détail, je crois, de façon à éviter la liaison peu euphonique entre "os" et "et". ("mézozéner" : peut-être "de mes os / de mes nerfs" ?). A l'auteur de trouver !
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