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pier
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 17h17: | |
je me souviens de l'oeil sensible de chaque poète violoncelle qui dessine autre chose de la pluie invective sur nos têtes encombrées je me souviens du regard d'un tendre inconnu d'outre-mer versant sa larme d'un passager effacé qui marquait le monde par des mots simples et graves et beaux entre une feuille de saule et un trottoir macabre je me souviens de monde virtuel de s'être enlacé entre deux indices dire je t'aime mais par tous les détours de poète assis sur sa blançoire rêves d'enfants monde à redire je me souviens les départs sont d'angoisse et de folie je me souviens de tout un peuple d'égarés tenus par ce fil de rêves ce long fil rassembleur de perdus ce moteur de rêves assurés notre horde de fous réconfortée je me souviens d'autres mots sont encore là en me réveillant tard beaucoup plus tard j'espère que je me souiendrai
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j'M
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 17h28: | |
Super bien ton texte! j'M... |
Lilas
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 22h48: | |
Ce texte m'a rappelé ce qu'était le forum de Léo, il y a déjà bien longtemps... C'est un poème aigu et très beau. |
Kel
| Envoyé lundi 27 juin 2005 - 23h33: | |
Très beau texte, mmmh |
mohand
| Envoyé mardi 28 juin 2005 - 02h47: | |
du joli, beau et profons.Biseamicale |
anonyme
| Envoyé lundi 04 juillet 2005 - 18h12: | |
"les départs sont d'angoisse et de folie" et des prières montent aux lèvres. "Notre horde de fous réconfortée" : quel remerciement à ces lieux de rencontres en poésie, à ceux qui les créent, les animent, les soutiennent ! |