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S*
| Envoyé mardi 28 juin 2005 - 15h34: | |
-- Le ciel est orange comme un bleuet -- 1. Clarté habillée de noir. un jour même nos pieds en riront tirés du sommeil par un petit animal à la vie courte qui n'a pas le temps de se redresser ni de se transformer en homme pour parler comme tous les hommes en expliquant ce qu'il n'est pas un jour deux pénombres qui se regardent les livres qui nous racontent parlent du départ d'une danse ou d'un galop entre les îles moi je ne dis rien je ne compte pas en immensités un jour un instant auquel manque la poignée pour fuir la pièce ou occuper nos mains à autre chose un jour même nos pieds c'est un jour comme les autres je suis une forteresse ouverte dehors le nombre d'oiseaux ne cesse d'augmenter ils crient les nouvelles d'hier et de demain un jour un château qui frissonne si on les lit seulement avec le haut du corps les livres mentent un jour même nos pieds ni fil invisible ni liane de pensée rien pour marcher l'un vers l'autre ou sauter d'arbre en arbre pas même un escalier rien qu'une main qui touche une autre main l'intérieur d'un cercle qui bouge un jour dans la clairière illuminée l'appel d'une clarté habillée de noir 27-06-2005
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à S* fourmi
| Envoyé lundi 04 juillet 2005 - 10h57: | |
"si on les lit seulement avec le haut du corps les livres mentent " "rien pour marcher l'un vers l'autre ou sauter d'arbre en arbre pas même un escalier" parler avec les oreilles et écouter avec le ventre demande trop de temps peut être on trouve tant de choses inutiles à faire . il donne à réfléchir ton poème S*
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