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L.
| Envoyé vendredi 01 juillet 2005 - 20h46: | |
Tu n'aurais pas dû vivre Et pourtant tu as vécu Sur des sentiers amers Nus de désespérance Dans les toiles engluées Des hommes -araignées Qui croient tenir leur proie Et doivent la lâcher Où es-tu petite reine Née d'un souffle Vive d'eau Serrée dans les grottes du temps Tu m'entends ? Tu n'aurais pas dû rire Et pourtant tu as ri Des gerbes de gaieté Des filets de sourires Jetés sur les malheurs Pour mieux les dégriser Pour qu'enfin ils arrêtent Leurs pas contrefaits Où es-tu petite reine Née d'un souffle Vive d'eau Serrée dans les grottes du temps Tu m'entends ? Tu n'aurais pas dû Donner sans retenue Ton coeur à celui Qui l'a oublié Là derrière une malle Pendant tant d'années Tu n'aurais pas dû Moi je t'attendais Où es-tu petite reine Née d'un souffle Vive d'eau Serré dans les grottes du temps Je t'attends
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Ecume
| Envoyé vendredi 01 juillet 2005 - 22h06: | |
Je t'entends mais à peine je t'entends dans ma peine je t'entends je n'aurais pas dû mais j'ai donné quand même je n'aurais pas dû mais je ne regrette pas L'amour suit le cours que lui dicte le lit du coeur S'il nous brise, tu sais s'il nous défait, nous tue il nous refait toujours je t'entends je te cherche (mets au moins ton adresse bon dieu ! Une initiale !) |
Lilas
| Envoyé dimanche 03 juillet 2005 - 13h04: | |
Bonjour à toi au beau pseudo marin. Certes, tout poème est nourri d'une part de nous-même, mais de tant de façons ! Lorsque l'on écrit souvent, lorsque l'on aime les gens, l'on se met fréquemment dans leur peau pour mieux les comprendre, on leur prête parfois notre voix. Aussi ne faut-il pas prendre un poème (une chanson) contenant un appel comme un appel, du moins à un premier degré, ni même à un second ou ... etc. L. signifie Lilas, j'ai abrégé, comme d'autres sur ce forum. Je suis ouverte à toute amitié vraie. Je ne mets pas mon adresse, sauf pour La fourmi, et ... , toi, ainsi que beaucoup d'autres , faites de même, il me semble ? (:-)! As-tu déjà publié ici ? Je te lirais volontiers. Une amicale et poétique pensée |
Écume
| Envoyé dimanche 03 juillet 2005 - 15h31: | |
Merci de m'avoir répondu Lilas. Oui, j'ai le tort de lire les mots qui me touchent comme je tiens les miens, très près. |
Lilas
| Envoyé lundi 04 juillet 2005 - 10h22: | |
Ecume, fuis vers un bonheur nouveau, fuis la tristesse, vis, éperdument, vite, vite, sans te perdre, bien sûr, avec ta chaleur et ta ferveur, mais donne-les à la Vie . Bon avenir! |
fourmi à L. et Ecume
| Envoyé lundi 04 juillet 2005 - 10h47: | |
"S'il nous brise, tu sais s'il nous défait, nous tue il nous refait toujours " j'aime beaucoup cet énoncé d'espérance, Ecume. L'amour fait tant partie de nous. Il nous fait toujours rencontrer quelqu'un à aimer ses chemins sont de tous parfums , de toutes saisons. Lilas, attendre c'st encore aimer et aimer c'est vivre . amitiés
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Rob
| Envoyé mardi 05 juillet 2005 - 12h54: | |
Joli texte soyeux et tendre. A mon avis, mais c'est facile à dire dans les tribunes, il faudrait peut-être changer: "Pour qu'enfin ils arrêtent Leurs pas contrefaits " Je trouve que ça sonne mal. Amitiés |
L.
| Envoyé mercredi 06 juillet 2005 - 16h58: | |
Merci, Rob. Pour le passage cité, ce qui me gêne, c'est "contrefaits", encore plus que l'euphonie. J'y réfléchirai. Pas trop de temps. je survole tout et ne fais rien de bien ... Amitiés |
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