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L.
| Envoyé dimanche 10 juillet 2005 - 00h16: | |
Je vous donne ces mots comme des alouettes dans une aube où les feuilles frileuses dentellent le ciel de tendresse retenue Y sont enclos des rires encore mal éveillés inconsistants éclairs oiseaux de paradis pour vos lèvres maussades des nattes dépliées de fillettes sereines et gaies les naseaux frémissants du coursier prêt à vous emporter jusqu'aux délires du verbe le caillou refermé sur ses cavernes de cristal une insoucieuse abeille enfin égarée le ciboire d'alliance que cherche votre main Car il est temps enfin d'apurer vos années De libérer la source perdue dans les mares Je vous donne ces mots ouverts comme une porte sur l'appel des embruns sur un diamant enfoui dans les mines du coeur au bout d'un long tunnel qu'il faudra éclairer Je vous donne ces mots comme une torche vive à lancer dans la nuit le désert Je vous donne ces mots qui veillent dans vos rêves comme le perce neige obstiné et vainqueur
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L.
| Envoyé dimanche 10 juillet 2005 - 00h19: | |
Désolée pour le doublon ! l'ordi aurait-il le hoquet ? |
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