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philiPPe
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 16h33: | |
Dans le saule pleureur, enlacés dans les feuilles ramait au fil de l'eau, ce Guy de Maupassant c'est nulle part ailleurs, ma joie que j'accueille volent dans le brouillard, des plumes en passant. Au quatorze juillet, de l'an deux mille quatre, près du chemin de fer, je me vois comme hier, les arbres étaient hauts, les ombres plus blanchâtres, des ans en arrière, c'est dans l'autre hiver, Celui, que je cherchais, dans la pleine saison. La fermière descend, le jardinier jardine. C'est dans un autre ailleurs, au milieu du vallon. Dans les feuilles du saule, au soir, j'imagine sans compas ni boussole, en quête de lueurs où les yeux s'entrouvent, je me souviens, d'ici, comme dans un présent, sur un flottant bonheur. S'est posé un oiseau, s'envolant sous la vague, j' essaie de l'approcher, mais je reste où je suis, de par la pesanteur, tel un thon, la madrague. http://www.philippebray.net
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Jordy
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 23h03: | |
Un sonnet se doit d'être en alexandrins parfaits. Il y a 3 vers boiteux, je te les signale pour te rendre service (et j'essaie de les "rebouter") "des ans en arrière, c'est dans l'autre hiver," 11 syllabes, et encore, si on fait des ans en arrièREU, ce qui est très laid. variante correcte: "Des années en arrière et dans un autre hiver" "Dans les feuilles du saule, au soir, j'imagine" 11 syllabes. Je propose: dans les feuilles du saule au soir que j'imagine "où les yeux s'entrouvent, je me souviens, d'ici" facile: "où les yeux entrouverts je me souviens d'ici"
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philiPPe
| Envoyé vendredi 15 juillet 2005 - 23h17: | |
Exact pour les 3 vers,mais je ne crois pas que ce poème soit un sonnet. je me forme depuis peu à l'alexandrin. Un sonnet, c'est en 14 vers,non? merci spécial pour la correction du deuxième vers où il est question d'hiver, j'apprécie ta variante. Il y a une faute d'orthographe que tu n'as pas vu au premier vers "enlacé" doit être au singulier. |
Jordy
| Envoyé samedi 16 juillet 2005 - 00h46: | |
Tu as raison, je ne me souvenais plus qu'il y avait 3 quatrains. Alors pourquoi finir par deux tercets? |
philiPPe
| Envoyé samedi 16 juillet 2005 - 12h38: | |
FiNalement dans la version finale, j'ai viré le troisiéme quatrain qui n'apporterait pas grand chose de plus au poème, ainsi il est devenu, un vrai sonnet. |
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