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Kel
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 00h01: | |
J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant l’étincelle des yeux vagues à la pelle Les inconnues formant des mirages éphémères Où l’halo de mystère entourait demoiselles Certains jours le ciel gris oppressait chaque nom Me clouant sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir par le carreau du plafond Par les nuages épais enveloppés de poisse Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Ils contaient l'histoire d'un doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Me traversaient l’esprit toutes les âmes en peine Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête L’univers si dense et dansant l’âme pleine La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signes dessinés dans le ciel Tel un livre magique qu’écrirait un messie Où chaque petit coin le cri mûr éternel L’univers se fermait où le monde tournait Et le vide, engloutissant la pièce d’un coup, Ventousait ma raison et sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissant exsangue, fou.
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Jordy
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 15h51: | |
il y a des trucs intéressants, Kel, mais putain, fais gaffe à tes vers! il n'y a rien de plus facile que de faire des alexandrins réguliers! applique toi! tu as une dizaine de vers boiteux! Ou alors, écris en vers libres! |
Kel
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 19h45: | |
Pourquoi boiteux ? Vas y, dis moi, chuis là pour ça, décortique (pour l'autre aussi, boiteux ?) |
Kel
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 19h53: | |
Je crois que j'ai vu des trucs... ............ J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant l’étincelle des yeux vagues à la pelle Les inconnues formant des mirages éphémères Où l’halo de mystère entourait demoiselles Certains jours le ciel gris oppressait chaque nom Me clouant sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir au carreau du plafond Par nuages épais enveloppés de poisse Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Ils contaient l'histoire d'un doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Traversaient l’esprit toutes les âmes en peine Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête L’univers si dense et dansant l’âme pleine La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signes dessinés dans le ciel Le livre magique qu’écrivit un messie Où chaque petit coin le cri mûr éternel L’univers se fermait où le monde tournait Le vide, engloutissant la pièce d’un coup, Ventousait ma raison, sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissant exsangue, fou.
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Kel
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 19h58: | |
Pour ce qui est de ces poèmes relatant des choses avérées, des expériences vécues, il me semble que la forme de l'alexandrin est celle qui convient le mieux, la plus grave, la plus profonde. |
Jordy
| Envoyé dimanche 17 juillet 2005 - 23h24: | |
d'accord, mais il faut que tous les vers fassent 12 syllabes. ce n'est pas encore le cas! "Cherchant l’étincelle des yeux vagues à la pelle " 13 (vague ZA la pelle, obligatoirement.et en plus tu a un e coincé avant la consonne, ce qui fait "cherchant l'étincellEU" "Les inconnues formant des mirages éphémères" 13 " Ils contaient l'histoire d'un doux rêve à toucher" (ils contaient l'histoirEU, ça fait douze, mais c'est pas beau, l'histoirEU) " L’univers si dense et dansant l’âme pleine" 11 " Espaçait les signes dessinés dans le ciel" (les signEUX) "Le livre magique qu’écrivit un messie" (le livre magiquEU") "Le vide, engloutissant la pièce d’un coup,"(obligé de faire une diérèse disgracieuse:"la pi-èce)
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Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 00h27: | |
Bon, thank's, j'essaye. Cherchant l’étincelle aux yeux vagues à la pelle L'inconnue formant des mirages éphémères Me contaient une histoire un doux rêve à toucher L’univers si dense et dansant à l’âme pleine Espaçait les signes hauts dessinés dans le ciel Le livre de magie qu'écrivit un messie Le lit vide engloutissant la chambre d’un coup Ce qui donne... .............. J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant l’étincelle aux yeux vagues à la pelle L'inconnue formant des mirages éphémères Où l’halo de mystère entourait demoiselles Certains jours le ciel gris oppressait chaque nom Me clouant sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir au carreau du plafond Par nuages épais enveloppés de poisse Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Me contant une histoire un doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Traversaient l’esprit toutes les âmes en peine Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête L’univers si dense et dansant à l’âme pleine La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signes hauts dessinés dans le ciel Le livre de magie qu'écrivit un messie Où chaque petit coin le cri mûr éternel L’univers se ferma où le monde tournait Le lit vide engloutissant la chambre d'un coup Ventousait ma raison, sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissait exsangue, fou.
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Jordy
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 17h06: | |
bon, tu n'as pas compris le problème des "es" qui font une syllabe avec la liaison, donc des vers boiteux. je reviens ce soir, pour voir si tu as trouvé les variantes, sinon, j'essaie moi même! amitiés |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 20h45: | |
Ah oui, je crois que maintenant je pige cette histoire de vers boiteux. Tu veux sans doute dire que pour ces deux vers là.. "Cherchant l’étincelle aux yeux vagues à la pelle L'inconnue formant des mirages éphémères " ".. vague Za et "..mirage Zéphémères" ce n'est pas joli. C'est pas trop grave, je pense, si je mets simplement : "Cherchant l’étincelle aux yeux vague à la pelle" "L'inconnue formant un mirage éphémères" les vers gagnent ainsi en singularité. Dis moi si c'est bon ? |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 21h00: | |
:-)) le problème c'est que maintenant les vers font onze pieds ! Bon, je tente encore ; "Cherchant cette étincelle aux yeux vague à la pelle" "L'inconnue apparue au mirage éphémère" ... |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 21h02: | |
j'ajoute juste une virgule "Cherchant l’étincelle aux yeux, vague à la pelle" |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 21h20: | |
Heu... zut ! Cherchant cette étincelle aux yeux vague à la pelle |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 21h36: | |
Et aussi celui-ci : Traversé à l’esprit et toute l'âme en peine |
Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 21h40: | |
Un autre boiteux : Par un épais nuage enveloppé de poisse
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Oh la la !
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 22h00: | |
VIVE LE VERS LIBRE ! |
Jordy
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 22h36: | |
Le dernier est bon, Kel, pour le reste, ça va pas du tout. je vais essayer, mais c'est pas évident. |
Jordy
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 22h53: | |
J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant une étincelle aux yeux vagues à la pelle (mais "à la pelle", c'est hideux.change tout! peut être "cherchant une étincelle aux vagues irréelles" "Les inconnues formant des mirages éphémères" non seulement boiteux mais moche "formant", c'est pas bon. je propose "les inconnus porteurs d'un mirage éphémère" "Où l’halo de mystère entourait demoiselles" pas français, carrément. je propose "ou le halo nimbait d'aura les demoiselles" Certains jours le ciel gris oppressait chaque nom Me clouant sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir AU carreau du plafond Par les nuages épais enveloppés de poisse 13! je propose:"Par les nuages LOURDS enveloppés de poisse" Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Ils contaient UNE histoire, UN doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Me traversaient l’esprit toutes les âmes en peine impossible! 13! ZEN peine. Je propse: "me traversaient l'esprit les âmes et leur peine" Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête DANS l’univers si dense et dansant l’âme pleine La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signEAUX dessinés dans le ciel Tel un livre magique ECRIT PAR un messie "Où chaque petit coin le cri mûr éternel" vilain, mais correct. L’univers se fermait où le monde tournait Et le vide, engloutissant la pièce d’un coup, Ventousait ma raison,(enlever le "et"), sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissant exsangue, fou. Voila, tout est bon, là. Recopie, et tu me montre ça au propre demain! :-)) là, je vais me coucher! bonne nuit, Kel!
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Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 23h31: | |
Vache ! Je suis comme pris de vertige. .............. J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant cette étincelle aux yeux vague à la pelle L'inconnue apparut au mirage éphémères A l’halo de mystère entoure des demoiselles Certains jours le ciel gris oppressait chaque nom Me clouant sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir au carreau du plafond Par un épais nuage enveloppé de poisse Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Me contant une histoire un doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Traversé à l’esprit et toute l'âme en peine Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête Dans l’univers si dense et dansant l’âme pleine La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signeaux dessinés dans le ciel Un livre de magie écrit par un messie Où chaque coin du mur criait à l'éternel L’univers se ferma où le monde tournait Le lit vide engloutissant la chambre d'un coup Ventousant ma raison sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissait exsangue et fou. .....................
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Kel
| Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 23h41: | |
Bon, j'arrête là ce soir. Bonne nuit aussi ! ................... J’allais par les rues sous mon manteau de chimères Cherchant cette étincelle aux yeux vague à la pelle L'inconnue apparut au mirage éphémère A l’halo de mystère entoure des demoiselles *** Certains jours le ciel gris oppressant chaque nom Me clouait sur le lit où s’étalait l’angoisse Je songeais alors fuir au carreau du plafond Par un épais nuage enveloppé de poisse Mais emmuré sous la secrète solitude Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Me contant une histoire un doux rêve à toucher *** A force d’écouter tout le monde à tue tête Traversé à l’esprit et toute l'âme en peine Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête Dans l’univers si dense et dansant l’âme pleine *** La fenêtre au plafond ouvrant sur l’infini Espaçait les signeaux dessinés dans le ciel Un livre de magie écrit par un messie Où chaque coin du mur crierait à l'éternel L’univers se fermait où le monde tournait Le lit vide engloutissant la chambre d'un coup Ventousant ma raison sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissant exsangue et fou.
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maitre capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 11h02: | |
"L'halo" ? Le halo
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Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 11h59: | |
Allo ? Bien vu, oui :-) |
Jordy
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 13h51: | |
oui, c'est ce que je lui ai mis! "je propose "ou le halo nimbait d'aura les demoiselles"
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Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 14h24: | |
Voilà ce que j'ai choisi : "L'inconnue apparut au mirage éphémère Le halo de mystère en tour des demoiselles " Ta suggestion est bonne, jordy, mais elle ne colle pas avec ce que je veux dire. |
capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 15h27: | |
oui mais Kel , ça veut rien dire , enfin je crois ;-) les trucs qui me gènent : Mais emmuré sous la secrète solitude // "mais emmuré" (sonorités) Je restais immobile à écouter pleurer Les souvenirs coulant d’immenses plénitude Me contant une histoire un doux rêve à toucher // les deux participes présents A force d’écouter tout le monde à tue tête Traversé à l’esprit et toute l'âme en peine // "traversé à" et je trouve qu'il y a trop de "à" "aux" Il ne me restait rien qu’un point noir dans la tête Dans l’univers si dense et dansant l’âme pleine // "dense et dansant" facile L’univers se fermait où le monde tournait Le lit vide engloutissant la chambre d'un coup Ventousant ma raison sur ma maison soufflait La vision dès lors me laissant exsangue et fou. // festival de participes présents
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capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 15h30: | |
Mais emmuré sous la secrète solitude // les M puis les S Les "à" et "aux" c'est pour tout le poème |
Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 16h10: | |
Ola maitre ! "L'inconnue apparut au mirage éphémère Au halo de mystère en tour des demoiselles" Il y a pourtant une image à saisir. "ça" ne "veut" peut-être "rien dire" mais je vois ce que je veux dire. Pour les participes présents, ce n'est peut-être pas parfait, mais il faut bien que ce soit exact tout de même ! "Mais emmuré sous la secrète solitude" celui-ci je vais le revoir. Pour les A et les Aux, ok, je vais voir.
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Cécile
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 16h29: | |
Pour "mais emmuré sous la secrète solitude" pour pallier au problème de sonorité, pourquoi pas : comme emmuré dans la secrète solitude ? Pour Au halo de mystère en tour des demoiselles, je pense que si tu écrit en vers classiques, il est préférables que les vers veulent dire quelque chose et que la structure syntaxique soit impeccable (ce n'est pas comme en poésie libre où là la marge de création est plus importante) tu pourrais mettre : un halo de mystère autour des demoiselles |
Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 16h59: | |
Ahala ! ;-)) Bonjour Cécile ! Rentrée du Maroc ? Déjà pour "Mais emmuré..." devient "Etre emmuré comme un secrêt de solitude" Ensuite pour le vers qui pour vous coince, j'ai mis : "L'inconnue m'apparut en mirage éphémère Au halo de mystère en tour des demoiselles" Alors, pour moi, ces vers veulent bien dire quelque chose, et surtout ils collent à ce que je veux dire, double entrée et réverbère, réverbération (halo en tour des deux moi z elles ; halo entoure des demoiselles) "que la structure syntaxique soit impeccable", certes, elle ne l'est ?
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Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h01: | |
scuze..j'ai sauté un "pas" :-) |
capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h10: | |
d'accord avec cécile, ou alors tu joues sur les mots tout le long du poème... là, il n'y a qu'un vers où tu joues sur les mots... et même , ça ôte de la force au poème, je trouve... pis non, c'est pas impecc ;-)
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capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h13: | |
le chieur :-) --> Etre emmuré comme un secrêt de solitude // "être" "muRé" "secret" je trouve pas ça "joli" en le lisant |
Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h36: | |
:-))) mOssieur je te ferai remarquer que ce sont des "morceaux de poème" distincts les uns des autres (***) Des poèmes "impec" il n'y en a pas cent dans l'histoire de la poésie, alors bon, il est bien possible que celui ci ne soit pas "impec" ;-)) "Etre emmuré comme un secrêt de solitude" doit il vraiment être "joli" celui là ? |
capalo
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h42: | |
maiiis heuuu, je te dis seulement ce que je ressens à la lecture ! (pas impec c'était pour ce vers en particulier, mais je m'en vais comme un prince ,on voit bien que c'est des vers de Brest d'abord : têtus :o)) |
Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 17h48: | |
Bon ben merci pour vos beaux yeux, m'sieurs dames. Je laisse respirer un peu le poème et je le reprends un jour en chemin, quand j'aurais la tête aux lourds nuages, quelque part là bas... :-) |
Jordy
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 22h40: | |
"en tour des demoiselles, CA NE VEUT RIEN DIRE! c'est pas Français, putain! c'est comme si tu mettais "babiboubeu" Ne sois pas têtu! |
Kel
| Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 23h27: | |
De toute façon je ne m'en sors pas avec ce quatrain. Voici à quoi je suis parvenu, est-ce catastrophique ? J’allais par les rues sous le manteau des chimères Cherchant une étincelle aux yeux d'un vague appel L'inconnue apparut en mirage éphémère Halo de mystère à la tour des demoiselles |