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Message |
    
Tapir
| | Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 16h29: | |
Navires sur les docks, déjà très loin en soi, déplaçant l’être dans le lieu et la métamorphose figée dans l’immobile. Une nuit commencée depuis le premier jour.
Patience aux lisières, les îles assemblent le sable unissant l’océan aux franges d’archipel. Saisit, contre vents et contraires, ce qui brise et s’avance.
Le chemin n’a pas changé. Il va, sans se laisser démonter. Distance façonnée par le vent l’écume et les mousses d’une même dentelle de poussière.
L’avenir le passé, le présent infini, l’éclat fracturé d’une lampe vacillante attardée sur le seuil, la vie le gemme la durée, déliant la lumière endormie dans la pierre.
Josip Tapirkievitch
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Lilas
| | Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 17h42: | |
"la vie le gemme la durée, déliant la lumière endormie dans la pierre."
"Patience aux lisières, les îles assemblent le sable unissant l’océan aux franges d’archipel."
J'aimerais avoir écrit certains poèmes : celui-ci en fait partie; ...il faudrait tout citer .
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(une exception à mon intime compréhension : le "t" de "saisit" : voulu ou coquille ? )
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Cécile
| | Envoyé lundi 18 juillet 2005 - 19h11: | |
"Le chemin n’a pas changé. Il va, sans se laisser démonter. Distance façonnée par le vent l’écume et les mousses d’une même dentelle de poussière."
moi aussi j'aurai aimé écrire ces mots. L'alliance de la simplicité et la beauté de la nature. C'est à croire que dans la nature il y a beaucoup de choses
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Tapir
| | Envoyé mardi 19 juillet 2005 - 08h25: | |
Bonjour à vous,
"saisis"
c'est les vacances... les vapeurs du Brandy,
et une vraie faute de grammaire. |
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