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Anonyme
| Envoyé mardi 12 août 2003 - 23h39: | |
Des mains Des mains comme des ombres Ces ombres que l'on porte, sur l'invisible… Des mains comme une issue Comme un possible attachement Cet autre aspect d'une relation, occupant son espace, racontant que le vent Des mains ou tout figure, les paumes retournées, pour se cacher de vivre Des visages et des mains, les paumes retournées, à se cacher de mordre Des mains comme des phrases, qui se cherchent des mots, derrière les ossements Des mains que circonstance, au nez de l'inconscience, à prendre des postures Des mains pour s'appuyer, aux gestes que l'on pense, afin de nos discours Des mains comme des cris, aux mains d'une méprise, des mains quand t-elles étranglent Des mains comme des voiles, des mains comme un aveugle, d'images de bateaux blancs Des mains comme un langage, pour remplacer la langue, les mains au coeur battant Des mains comme des yeux, des mains comme des voix, des mimes et des idées, silence contre nuit Des mains pour nous mendier, l'amour que l'on proclame, aux portes de secours Des mains pour nous gaver, des mains qui s'en balancent, des bouches affamées et des gestes qui bavent Des mains, comme un appel, dans ces mains que l'on serre, à l'idée que l'on prête, qu'l'amitié ça se donne Des mains puis d'autres mains, qui viennent d'un ailleurs, viennent à peine de naître, aux mains bleues qui se tremblent Des mains, aux mains de tout, jusqu'aux mains que l'on coupe, dans les retranchements
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