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JG
| | Envoyé mercredi 13 août 2003 - 20h37: | |
Des mains
Des mains comme des ombres
Ces ombres que l'on porte, aux mains de l'invisible…
Des mains comme une issue
Comme un possible lien, comme un attachement
Cet autre aspect de soi, n’occupant qu’un espace, à raconter le vent
Des mains ou tout figure, les paumes retournées, pour se cacher de vivre
Les mêmes mains, et les mêmes visages, les paumes retournées, à se cacher de mordre
Aux mains comme des phrases, qui se cherchent des mots, derrière les ossements
Aux mains de circonstance, au creux de l'inconscience, à prendre des postures
Comme pour s'appuyer, aux gestes que l'on pense, afin de nos discours
Comme des cris, comme une fin, aux mains d'une méprise, aux mains qui nous étranglent
Des mains comme des voiles, comme des mains d’aveugle, d'images de bateaux blancs
Les mains comme un langage, pour remplacer la langue, le geste au coeur battant
Comme des yeux, comme des voix, des mimes et des idées, silence contre nuit
Des mains pour nous mendier, l'amour que l'on proclame, aux portes de secours
Des mains pour nous gaver, des mains qui s'en balancent, à leurs gestes qui bavent
Des mains, comme un appel, aux bouches affamées, à l’idée que l'on prête, qu’une main ça se donne
Des mains, aux mains de tout, jusqu'aux mains que l'on coupe, dans les retranchements
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