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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.04.2005 au 31.08.2005 » De ville en mer. « précédent Suivant »

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philippe Bray
Envoyé mardi 26 juillet 2005 - 21h29:   

1

Dans le sein d'argenteuil, la ville populaire
sans art, rend l'artiste fort aigri en passant.
Des autres lieux, ailleurs, et sans aucune terre
provoqueraient idem dans ses pas, en marchant.

Celui ayant rien vu, là, ne peut ressentir
la matière froide que perçoit le poète ;
la rose est son amie, du mitan avenir,
comme tous les hommes ayant vu maintes bêtes.

2

Allant de ville à mer, sur cette seine, fleuve
de Paris à Honfleur, les gréments gonflent flancs
le temps de quelques jours ; même sans vent abreuvent
l' âme du poète venu, se dévoillant.

Un coeur en hiver, lors, est un arbre sans sève,
une eau de mer allant de la Seine au pays.
De cités à la mer, le fleuve Paris rêve,
les vieux bateaux d'Honfleur sortent voiles pardis !

dans le temps des heures ; armada des trois mats ;
ses goelettes ci sont des bateaux de guerres.
Rouen saigné à blanc pour un fort pieu combat.
Ses noms de navires sont un nom de Corsaire.

la liberté de même est un bucher anglais
de voix entendues, lues, d'une femme française.
Dans l'ardeur des cités vit un jardin, je vais ;
les fleurs auprès des fruits sont des parfums de fraises.


D'urbanité en mer, sur cette seine, fleuve,
de Paris à Honfleur, les gréments gonflent flancs
le temps de quelques jours ; le romantisme abreuve.
Est-ce l'évolution du temps passant aux bancs ?

http://philippebray.over-blog.com

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philippe Bray
Envoyé mardi 26 juillet 2005 - 21h45:   

1

Dans le sein d'Argenteuil, la ville populaire
sans art, rend l'artiste fort aigri en passant.
Des autres lieux, ailleurs, et sans aucune terre
provoqueraient idem dans ses pas, en marchant.

Celui n'ayant rien vu, là, ne peut ressentir
la matière froide que perçoit le poète ;
la rose est son amie, du mitan avenir,
comme tous les hommes ayant vu maintes bêtes.

2

Allant de ville à mer, sur cette seine, fleuve
de Paris à Honfleur, les gréments gonflent flancs,
le temps de quelques jours ; même sans vent abreuvent
l' âme du poète venu, se dévoilant.

Un coeur en hiver, lors, est un arbre sans sève,
une eau de mer allant de la Seine au pays.
De cités à la mer, le fleuve Paris rêve,
les vieux bateaux d'Honfleur sortent voiles pardis !

dans le temps des heures ; armada des trois mâts ;
ces goelettes-ci sont des bateaux de guerres.
Rouen saigné à blanc pour un fort pieux combat.
Ses noms de navires sont un nom de Corsaire.

la liberté de même est un bûcher anglais
de voix entendues, lues, d'une femme française.
Dans l'ardeur des cités vit un jardin, je vais ;
les fleurs auprès des fruits sont des parfums de fraises.

D'urbanité en mer, sur cette seine, fleuve,
de Paris à Honfleur, les gréments gonflent flancs
le temps des jours passés ; le romantisme abreuve.
Est-ce l'évolution du temps passant aux bancs ?
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Kel
Envoyé mardi 26 juillet 2005 - 21h45:   

Cest pas terrible, philippe, tu peux mieux faire (mets de l'émotion)
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Kel
Envoyé mardi 26 juillet 2005 - 21h47:   

Enfin, du toi même, je veux dire

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