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Kel
| Envoyé jeudi 28 juillet 2005 - 18h24: | |
C'est comme les grosses vagues qui se craquent Sur les gros rochers du Pors Poulhan C'est énorme comme une digue qui va péter Sur les rebords de Penhors Un trop plein de souvenirs Vient gonfler les voiles Le gros tout passé au passage Vient chavirer en rafales Le désir qu'on avait de croire aux nuages Nous a écrasé à fond de la cale Le gros trou cassé et noir... Le naufrage C'est un gros trop plein de souvenirs Qu'éclate là maintenant en gros mots Sur la grève aux sanglots Un trop plein d'injustice Mord et fouette la calenche S'éteind au fard de la peine à penhars Et s'engouffre à la gueule des goélands Au phare de penmhars Ah cette vie que l'on a mentie, la chique La cause des tourments en déclique Les jours où l'on cherchait à masquer le tragique Le tour infligé fut est merdique... Et le pourquoi du comment à l'air gicle Comme une claque qui giffle.
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Kel
| Envoyé jeudi 28 juillet 2005 - 18h27: | |
le titre c'est "Le" craquage |
Kel
| Envoyé jeudi 28 juillet 2005 - 18h53: | |
C'est comme les grosses vagues qui se craquent Sur les gros rochers du Pors Poulhan C'est énorme comme une digue qui va péter Sur les abords de Penhors Un trop plein de souvenirs Venu gonfler les voiles Du gros tout passé, au passage Venu chavirer en rafales Le besoin qu'on avait de croire aux nuages La foi écrasée à fond de cale Dans un trou noir de naufrage *** Un trop plein de souvenirs Eclate là maintenant en gros mots Sur la grève aux sanglots Un trop plein d'injustice Mord et fouette la calenche S'éteind au fard de la peine à penhars Et s'engouffre à la gueule des goélands Au phare de penmhars Cette vie que l'on nous a mentie chique A la cause des tourments en déclic Des jours où l'on cherchait à masquer le tragique Le tour infligé fut merdique... Et le pourquoi du comment à l'air gicle Comme une giffle Au vent qui claque.
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Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 20h15: | |
Allez, encore une fois ................................ Craquage C'est comme les grosses vagues qui se craquent Sur les rochers du Pors Poulhan C'est énorme comme une digue au bord de péter Dans le port de Penhors Un trop plein de souvenirs Venu gonfler les voiles Du gros tout passé, au passage Venu souffler en rafales Chavirer la chaloupe *** Le besoin qu'on avait de croire aux nuages La foi écrasée à fond de cale Dans un réduit à trou noir On aurait dit un naufrage *** Un trop plein de souvenirs Eclaté là en gros mots Sur la grève aux sanglots Un trop plein d'injustice Mordant, fouettant la calanche Eteinte au fard de la peine à penhars S'engouffre à la gueule des goélands Au phare de penmhars *** Cette vie qu'on nous a mentie chique A la cause des tourments en déclic Des jours où l'on cherchait à masquer le tragique Le tour infligé fut merdique... Et le pourquoi du comment à l'air gicle Comme une giffle se prend Au vent qui claque en soufflant.
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Hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 20h38: | |
Tu sais C'est parfois aussi comme le vide comme la nuit même pas rouge de sang même pas bleuie de coups Non reste ce vertige cette envie de vomir de fuir ou de bêtement hausser les épaules et s'éloigner marcher et se souvenir qu'il y a quelqu'un qui prend tant de place et dont les bras sont si chauds la main si douce qu'il suffit de s'en souvenir fermer les yeux et hausser les épaules rien d'autre n'a d'importance
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aglaé
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 20h49: | |
hélène J'aime...tout toi... Aglaé """marcher et se souvenir qu'il y a quelqu'un qui prend tant de place et dont les bras sont si chauds la main si douce qu'il suffit de s'en souvenir fermer les yeux et hausser les épaules rien d'autre n'a d'importance """
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hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 21h02: | |
sourire . c'est si vrai tu sais |
Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 21h07: | |
jolie écume, hélène amitié |
pour Kel et Hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 22h09: | |
C'est beau, Kel. Il a franchi l'ombre protectrice, il a du rythme et de l'harmonie. IL semble qu'il s'apure de version en version, il n'a peut-être pas fini son chemin. J'aime beaucoup aussi celui d'Hélène qui va aussi profond et me parle également. (Lilas)
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Hélène à Lilas et Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 22h47: | |
bises à toi lilas j'aime être avec toi kel |
Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 22h49: | |
Après les vents de tempête Les bourrasques finissent d’emporter l’ultime chagrin Il va se noyer avec l’iode et le sel à l’eau violette A la naissance de l'île d'Is Au tourbillon de la mélancolie Dans les bras de Sein Au large de la point du Vans La mer est le plus beau des sentiments Le sel sur la peau Le parfum dans les cheveux La mousse d’écume de toujours.
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Hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 22h54: | |
" la mer est le plus beau de sentiments " la " mère " est l'amour qu'on n'oublie pas " Le parfum dans les cheveux La mousse d’écume de toujours. " va savoir ... envie de te dire tendresses allez faut se lâcher de temps en temps
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Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h09: | |
Tu crois ? :-) .................. Les bourrasques emportent l’ultime chagrin Il va se noyer avec l’iode et le sel à l’eau violette A la naissance de l'île d'Is Au tourbillon de la mélancolie Dans les bras de Sein Au large de la point du Vans La mer est le plus beau des sentiments La mère est l'amour qu'on n'oublie jamais Le sel sur la peau Le parfum dans les cheveux La mousse d’écume de toujours Le lait de la tendresse éternelle...
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Hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h18: | |
tu parles bien et de la mer et de la mère . souvent je me dis que cette envie de se baigner dans la mer , d'être caressé par les vagues est un désir de retour vers la mère , ce qu'on devait être bien quand même (;-))) ballotés , bercés , et nourris sans efforts dans une eau tiède. |
pour Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h21: | |
Mmmm... les quatre derniers vers ... je les respire, Kel ... (Lilas) Bises pour toi, Hélène. Je t'imagine. Dommage que tu ne sois pas de ma région ! |
Kl
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h21: | |
:-))) oui, c'est drôle, je crois que tu as raison, je me suis souvent dis ça souvent moi aussi. |
Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h23: | |
Merci Lilas (mais qui est Lilas :-)) Bises |
Hélène
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h28: | |
Lilas présente toi à Kel . j'sais pas s'il a laissé un lien d'adresse mail à Lilas : si un jour tu viens dans la mienne préviens moi |
Kel
| Envoyé samedi 30 juillet 2005 - 23h45: | |
Voici mon adresse (chuis curieux ;-)) |
Kel
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 00h16: | |
enfin sinon c'est pas grave, hein :-) amitié |
Jordy
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 00h17: | |
un superbe texte de jean Barbé, que j'ai mis en musique, que j'ai chanté, que j'ai enregistré, mais que je ne chanterai plus, car l'auteur est malheureusement un type merdique, insupportable (et à qui je ne parlerai plus, non plus) La mer perdue La mer qui part Et couche sur le flanc les bateaux fatigués, Qui laisse un peu de sel aux mufles des rochers, Ses cheveux d'algues roux sur le sable endormi, La mer qui part La mer qui part sans bruit au bal de la marée Danser avec le vent dans les bras de la nuit, La mer qu'on croit toujours à tout jamais partie La mer enfuie Les marins asséchés qui errent sur l'estran Entre les flaques bleues et les châteaux d'enfants Et se crèvent les yeux à rêver l'autre bout La mer enfuie La mer vêtue de brume et de sables mouvants D'un drap de goémons et là-bas tout à coup La mer disparue sous le ciel gris qui s'en fout La mer perdue Avec tous les oiseaux dans un blanc chahut d'ailes, Qui reviendra demain sous ses vagues dentelles, Qui revient chaque fois et chaque fois plus belle Comme rentre au matin une femme infidèle.
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aglae
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 08h33: | |
Jordy As tu le recueil de jean: "Vers Balisés" je te l'envoie si tu me donnes une adresse postale pas merci surtout car c'est un bonheur pour moi Aglaé |
yannblev
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 13h16: | |
Quand je l’ai vue j’ai vu la mer Qu’un vent de marée déshabille Avec l’odeur que laisse en l’air Sa robe chue sur ses chevilles, J’ai senti la lame de fond Qui remontait du fond de l’âme, La vague mourait au rebond Et redescendait vague à l’âme. Quand j’ai vu la mer je l’ai vue Au balancement du hamac, La nonchalance du reflux, Leurs yeux oubliés dans des flaques. Avec des soleils de chevet Qui sur leurs failles jouent de l’ombre, Cet éclairage d’à peu près Où toute certitude sombre. Je les ai vues, je les revois Dans leurs replis de marées basses A l’étale d’un calme plat Où pour un temps le temps s’efface, Je les ai vues au mort jusant Elles avaient même couleur, Le même sourire d’enfant, Et moi une même douleur.
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Hélène
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 14h24: | |
un classique parfait au mioins pour une lecture à voix haute les puristes conservateurs regretteraient les alternances de rimes masculines et féminines un beau mouvement de balancement et de reflux donné dans la première strophe. bien sur on a tant chanté la mer . mais c'est très agréable à entendre. et pourtant je suis plutôt amateur de poésie libre.
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aglae
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 14h33: | |
yannblev! Mais, mais, mais,...te connais toi! Glaé du Bisou
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blevyann
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 14h41: | |
la poésie n'est pas libre ou pas, ce sont les auteurs qui le sont. Et quand ils le sont, rimes ou pas, césure ou non, ils nous rendent libres... mais seulement quand ils le sont. |
Hélène
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 14h52: | |
tu résumes ce que je cite souvent " ce n'est pas la poésie qui est libre c'est le poète . " Robert Desnos (si ma mémoire n'est pas trop ensoleillée aujourd'hui. ) celui qui en a été la preuve est Alain Bosquet qui suivait le départ du poème qui lui venait à l'esprit . on a des enfants de toutes sortes . coucou Glaë tu as des relations sympathiques semble-t-il ...
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aglae
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 14h59: | |
A l'occasion je les viole un peu! Aglaé |
Jordy
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 15h56: | |
Magnifique texte, Yannblev!!! On pense énormément à "la mémoire et la mer" de Ferré, on pourrait le chanter avec la même mélodie (c'est ce que j'ai fait, dans ma tête)mais justement! C'est magnifique! voilà la poésie que j'aime! |
Jordy
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 16h38: | |
on peut entendre "la mer perdue" ici |
yannblev
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 20h28: | |
merci, Jordy ! |
Jordy
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 00h45: | |
qui es-tu, yann? Vraiment, c'est une découverte, pour moi. Selon mon expression favorite, tu a l'air d'une grosse pointure! Au fait... TU SERAIS PAS JEAN BARBE???? (oh la la! je crois bien que oui!) |
aglaé
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 08h12: | |
BINGO! |
Jordy
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 13h37: | |
Cela ne m'étonne nullement. jean Barbé est un des tout meilleurs. je suis toujours en quête de nouveaux talents dans le genre de poésie que j'aime, mais on tombe toujours sur les mêmes. Certains ont de très bons passages, mais n'ont pas la maîtrise absolue de leur écriture. Il y a toujours des moments où ça faiblit, des fautes de rythme ou de prosodie. bisous! |
cigale
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 15h46: | |
eh oui ! un des tout meilleurs comme tu dis si bien qui a même fait école :-) Lipogramme sans eau, ni O A la manière de mon maître de Beauté ELLE La mer a reculé Partie faire la bringue ailleurs Entre les bras d’un invisible amant La mer déshabillée laisse traîner ses fringues En petits tas figés çà et là sur l’estran De lents frémissements glissent en vaguelettes Sur les sables brillants de sa peau mise à nu Mais je l’attends puisqu’elle, après ses galipettes, Viendra réintégrer ce lit, la nuit venue Je l’attends, je l’attends Il faut qu’elle revienne Faire danser les barques Flairer le sable blanc Scintiller de lumière Murmurer des antiennes Ranimer les granites Les lécher en riant Je la sens dans le vent Qui reflète le ciel Elle arrive Haletant Agitant ses dentelles Je la respire enfin Là A perte de vue Dans le petit matin La mer est revenue
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Glups
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 18h04: | |
La mer dans ses chansons N’est plus qu’une rumeur Des mots lisses et têtus Alimentant sa lame La comédie s’évente Consumée des accords D’oniriques lectures Où planant l’illusion Vorace des goélands Ses nuits cambrent l’attente D’un passé qui s’en va Qui use dans le vers La page des écumes Aux fenêtres du temps S’assemble chaque aurore Qu’au matin en tignasse S’éloignent des folies Dérivant de son port |
arghhh!
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 18h08: | |
Rab de lieux communs ! |