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JG
| Envoyé jeudi 14 août 2003 - 16h43: | |
On ne dira rien à personne, et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça » Et l’on fera semblant, et l’on n’aura le temps, de ne savoir qu’aimer. Du temps qui passe, au delà du passé, au delà du futur, comme si le temps n’existait pas. Comme si nous étions seuls, seulement toi et moi, comme on refait le monde, au-delà de ses gestes, au-delà de ses phrases. Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu ». Ne serons plus que nous On n’aura des matins, qui n’en finissent plus, sur nos lèvres de nuit A se conter les jours, nos visages, et nos brumes. Nous seul à s’écouter On sera, toi et moi, là, rien que deux. Comme un prolongement, comme une seule et même idée, avec nos mêmes gestes, mélangés aux souv’nirs Mélangés aux odeurs, dans le pain que l’on coupe, du café qui enfume, n’attendant que demain. Demain et puis demain, avec d’autres « encor », Avec d’autres matins, aux odeurs mélangées. A ne savoir qu' aimer.
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Malaïka
| Envoyé jeudi 14 août 2003 - 18h43: | |
Ce si beaux texte m'a fait penser à la définition du je t'aime que je me suis fais. Je t'aime (Je) c'est moi (t')la distance entre nous (aime) ce que je ressens pour toi. Malaika |
   
Aglaé
| Envoyé vendredi 22 août 2003 - 16h39: | |
Ce texte, dès la première lecture, m'a fait penser très fort à Brel...j'y reviens aujourd'hui C'est une question de rythme intérieur ou quelque chose comme ça...je ne sais pas trop expliquer... Très beau morceau... |
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