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philippe Bray
| Envoyé vendredi 29 juillet 2005 - 15h04: | |
Pâques quatre-vIngt-huit, mon smoking, je l'enfile, Dans les Pâques juives, je mets l'habit de gala. dans un hôtel de luxe en Normandie : Deauville. Pâques quatre-vingt-huit, quittant, poète, en moi. c'est bien payé dix jours, je suis maitre-d'hôtel, enfermé à manger, ce que mangent les juifs. Bavard dans le séjour, je couche dans l' hôtel Mangeant, ce que mangent, des juifs parmi les juifs. Au soir dans ma chambre, je lis C-Bukowski. Deux univers plus un sont trois réalité. La réalité vraie de l'écrivain qui vit, pâques juives, ici, l'autre réalité. La realité là, d'un employé français travaillant lui parmi d'autres français : coutumes ! A la cérémonie, je me souviens, des faits ; liberté évoluée, je change de costume. Pâques quatre-vIngt-huit, ce dont je me rappelle, un livre que je lis, un client de l'hôtel m'en parle tendrement, il pose son roman, sur la table en marbre, celui de Philippe Djan ; la mode étant alors. Nous parlons de musique, particulièrement, de française chanson. Je suis admirateur des auteurs de zizique. Je me cherche céans en quête de mon son. Pâques quatre-vingt-huit, mon smoking, lors, je mis, et je suis peu ou prou sensible à la souffrance de celui écrivant, chantant ce qu'il écrit. J'ai griffonné en moi, des mots en vue de sens. En Juillet deux-mil-deux, quatorze ans sont passés Je suis assis au pied d'un vieux chêne à cinq tronc j'écris ce poème pour vivre et continuer ; chez les hindous là bas, le cours du jour est long. Septembre deux-mil-un en l'heure n'est pas loin, la date a inspiré, la rentrée littéraire, du nouveau septembre se profilant, qui vient. Des sous pour quelques uns et peu pour le libraire. Des prix à emporter, aux romans ; florilèges nouveaux et du style ; la phrase en construction. Je ferais un voyage Italien sur le rêve. je verrais ici là, l'oeuvre en Goethe en caution. Celle que j'ai aimé s'en va à tire-d'ailes au pays du dollar ; la science a sa raison, ma littérature même au lointain, va-t-elle ! Noël aux balcons, feu, des Pâques aux tisons. Pâques quatre-vingt-huit, je gomme le poète. Au soir dans ma chambre, je lis C-Bukowski. Aujourd'hui, maintenant est terminée la fête, je pense à ses livres, non lus ; Céline Louis. philippe Http://www.philippebray.net
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