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Hélène
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 21h22: | |
On a trop écouté trop regardé l'œil fatigué s'est terni On a voulu quand même se laisser caresser par la brise Le printemps a semblé parfumé On savait qu'il était fragile En juillet le soleil brûlant a desséché les cils les sources Restait un ruisseau minuscule Plus proche que tout Alors On s'est dit que seule la goutte de pluie pouvait désaltérer. On fermera le portail sur des regrets de rêves fragiles On avait tant besoin de pluie
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Cécile
| Envoyé dimanche 31 juillet 2005 - 21h55: | |
Bonjour Hélène, ce poème évoque bien des choses... en tous les cas, réussi. |
aglaé
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 15h50: | |
"On fermera le portail sur des regrets de rêves fragiles On avait tant besoin de pluie " ...on est ailleurs...besoin de pluie...mais besoin d'autre chose aussi...j'aime cette manière allusive de suggerer...
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àcecile et aglae LN
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 18h29: | |
Merci à vous deux. la pluie apporte parfois des poussières d'ailleurs , de toits et de tois caressés au passage il faut dire que je suis née sous la pluie et que j'adorais piétinier dans les flaques maintenant je peux le dire nananèère. |
Pour LN
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 22h18: | |
j'espère, Hélène, que mes mots (inutiles) qui voudraient prolonger, pour moi, l'écho de ton poème ne le trahissent pas ---------------------------- On a trop écouté le vent en marée les sanglots et les rires et les confidences nocturnes des arbres et des gosses On a trop regardé le nuage attardé l'ombre d'une main trop affairée pour caresser la voile bleue qui se perdra tout à l'heure sous tes paupières trop regardé l'autre côté celui qu'il ne faut jamais regarder trop regardé ces îles secrètes du ciel habité trop regardé pas toujours vu L'oeil fatigué s'est terni On a voulu quand même se laisser caresser par la brise Le printemps a semblé parfumé On savait qu'il était fragile Des pervenches nous appelaient des cri d'oiseau en couronne nous berçaient En juillet le soleil brûlant a desséché les cils les sources -perdus les regards- Restait un ruisseau minuscule Plus léger qu'une larme Plus obstiné que l'espoir Plus proche que tout plus vivant que nos coeurs Alors On s'est dit que seule la goutte de pluie pouvait désaltérer. On l'attendit fraîcheur brûlante On l'espéra baume et sève On fermera le portail sur des regrets de rêves fragiles On avait tant besoin de pluie -------------------------------------- J'aime tellement les derniers vers ...et, je n'ai pu m'empêcher ... (Lilas)
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à Lilas
| Envoyé lundi 01 août 2005 - 23h54: | |
Merci lilas j'aime beaucoup la communication par poème interposé. ton écho est juste un peu différent. ma petite goutte de pluie est de grand bonheur depuis pas mal de temps et le reste ... signifiait un autre rêve juste un passe temps. j'essaierai peut être de trouver un nouveau poème en réponse.
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Kel
| Envoyé mardi 02 août 2005 - 17h34: | |
C'est une jolie goutte Ecoûte, elle tombe Elle joue au flic flac gentiement La jolie goutt' de pluie Au flic flac lentement La petit' goutte enfuie J'aime bien vos deux textes, on sent presque la pluie couler sur le visage.
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