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isa
| Envoyé mardi 02 août 2005 - 21h00: | |
Ah t’aimerais-je à ma semblance ? Tu dois si peu à ma palette Jour après jour plus autre d’être Plus mûr à mon rameau d’engeance Mon fruit d’été aux joues grêlées Mon fruit doré de pulpe douce Ma drupe roulant sur la mousse Ma rouge alise émerveillée Ma corolle de lèvres tendres Ce fut si bref ce temps de tendre Comme un Noël déjà défunt Mes seins à tes paumes à ta faim Buisson de flammes emmêlées Fugace arlequin sur la lune Roule nuage échevelé Le songe sur ton front s’allument Ah t’aimerais-je en mon miroir Mon caïeu déjà séparé Que mes yeux mangent sans m’y voir Et s’en va si peu préparé ? Mon blond drageon tant étranger Hâtif à croître il partira L’unique fruit de mon verger Qui grand jamais n’en portera.
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Cécile
| Envoyé mardi 02 août 2005 - 23h02: | |
Bonjour Isa ! Contente de lire ici ! C'est un poème qu'on aimerait croquer ! un bon fruit d'été ! |
Isa
| Envoyé mercredi 03 août 2005 - 18h48: | |
Merci Cécile pour ton sympathique (ré-)accueil. Mais je ne te connaissais pas ce tempérament d'ogresse, que tu veuilles croquer mon marmot ! :-) |
aglaé
| Envoyé mercredi 03 août 2005 - 20h47: | |
""Ma corolle de lèvres tendres Ce fut si bref ce temps de tendre Comme un Noël déjà défunt Mes seins à tes paumes à ta faim " pas grand' chose à dire moi... des fruits et de la musique comme pour un petit dîner d'amoureux... Aglaé
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isa
| Envoyé jeudi 04 août 2005 - 09h36: | |
avec un nt raturé, ça serait plus mieux. Oui, Aglaé, c'est vrai que ces moments si vite passés tiennent un peu du troublant dîner d'amoureux, un tête à si petite tête, au creux de la paume. |
pour Isa
| Envoyé jeudi 04 août 2005 - 21h08: | |
J'aime beaucoup ce poème si féminin, tendre et fervent. Un coeur y roule comme dans l'herbe que l'on a déjà foulée ... (Lilas) |
isa
| Envoyé vendredi 05 août 2005 - 16h14: | |
Merci Lilas. |
aglaé
| Envoyé samedi 06 août 2005 - 09h51: | |
"L'inexorable tendresse..." de Lilas se retrouve chez Isa...Glaé... |