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kacem_loubay
| Envoyé jeudi 04 août 2005 - 12h21: | |
DEDICACES... …J’ai pris un engagement solennel De dédier l’aube de mes écrits Aux amis de la plume d’or A tous ceux qui naviguent dans le lointain A toutes les femmes éprises de liberté A la noblesse de l’écriture des rimes Ma décision est ancrée dans les vers Quand les muses signent toutes les approches Epient à l’orée des pensées Le mouvement en instance de mots Quand on est là lors de l’accouchement… ! De ma rive ensoleillée aux autres rives Dans le même axe des voltiges En altitude de mes visions colorées Les uns comme les autres sont là-bas Fréquentent le décor de mes évasions Et de l’alchimie des saveurs glanées Des flots océaniques de ma mémoire Des particules qui engrangent mon désert Ils ressemblent à des dunes qui voyagent Et qui chantent à l’orée du crépuscule évanescent… ! Je dédie mes strophes de l’ombre imagée Aux prunelles naissantes de l’aube boréale Je m’accroche aux oiseaux lors des déplacements Et ma transe ancestrale trouve sa sérénité Au bord d’un lac qui vit de sa musique Aux pieds d’une romantique colline boisée Où les vents décident d’écrire des versets Dans l’effervescence du verbe en extase… ! J’oublie de faire le compte de mes rêves Et je conte à la lumière des yeux Les mille noms qui défilent à l’horizon Les lettres de l’alphabet s’inclinent Quand je décide de remuer la terre de la terre De semer d’autres graines en instance J’attends la première pluie Pour voir surgir du fond du vase arrosé La pointe d’un cœur dans un diadème d’argent… ! Je suis toujours là dans les bras de la nuit Mes yeux se détachent de l’ombre A la recherche d’une autre branche Pour embrasser l’éclosion d’une fleur Ou signer à la limite du bourgeonnement La venue providentielle d’un écrit Mes vers anciens naviguent ailleurs Ils vivent en symbiose dans d’autres dimensions Et dans la quiétude d’une demeure Je refais le même trajet En attendant la prochaine visite d’une muse Pour souffler à mes oreilles son retour… ! Une fois de plus je libère ma plume Des fois ma plume se libère d’elle – même Nous nous éloignons de la même cadence Dans le balancement imperceptible du temps Je vis d’énigmes, je suis un mystère Dame féerique dans sa plus belle robe diaphane Une muse qui valse dans ses dentelles en filigrane Et le tout m’accompagne dans mes rêveries Du silence les rames s’éloignent Du silence les avirons s’approchent du quai Et je me sens balancé de l’un à l’autre… ! Et des dédicaces je quitte un monde Intègre des frontières inexplorées Je visite de mon coin les autres univers Je suis une étoile filante en gestation Je quitte le gîte de mon unique espace D’un pas lent je longe les allées Où une silhouette avance à ma rencontre A contre – jour je ne distingue que le pourtour Comme dans un rêve éveillé Elle vient se blottir dans mes bras… ! © kacem loubay Lundi 18 Avril 2005 Khénifra / Maroc Loubay_k@yahoo.fr Le poète de l’autre rive |
   
isa
| Envoyé dimanche 07 août 2005 - 10h16: | |
J'avais beaucoup aimé celui-ci. Je ne sais pas s'il a déjà été posté ici : LE MEME REFRAIN … A : Loubna ABBASSI … L’écho emporte son dernier écho Et dans ma demeure Juchée sur la paroi du silence Je change le rythme de la vie Après la foudre : le tonnerre Les crues d’été effacent les autres crues Le tam-tam de mon désert Ne résonne plus … ! Plus de brousse dorée, plus de savane Plus de taïga blanchie, plus de toundra … Mon toit versatile change de couleurs J’ai tout détruit sans encensement Et les images ternies Et les flous décors intérieurs Et je re/deviens l’ermite d’antan Qui décide de la loi de son sort Plus d’attache à mon ancien port Plus d’attrait pour mes uniques objets Je re/découvre la liberté usurpée Après la rupture des digues de mes séjours Et mes voyages infinis … ! Je cherche dans les archives de mon passé Dans le coffret scellé de larmes Où je laisse en hibernation Les différents feuillets tachetés Du musée inconnu de mes confidences Comme un arbre caduc Aux prises des serres de l’automne Les feuilles colorées tombent Pour céder la place A de nouvelles feuilles … ! La vie n’est qu’un lourd mystère Où chacun joue sa partition Sous les doigts invisibles de l’existence … ! Musique de l’ombre qui croît partout Musique de la lumière de l’éblouissement Ou cette musique qui émerge du silence Quand les yeux s’abreuvent Du vol spacieux des oiseaux Qui s’en vont en triangle Dans la voûte du ciel Pour une rituelle émigration J’avance sous l’effet des pensées J’enlace les bras ouverts L’espace du temps de mes évasions Je foule quelques débris Délaissés après l’ivresse Où les coupes renversées Laissent passer la sève de la nuit Qui imbibe un sol déjà arrosé Mes mains se détachent du corps Et dans un toit rénové Je peins d’autres parchemins Mes doigts tatouent sur une peau tannée D’autres visages oubliés dans le temps L’oiseau qui me tient compagnie Soupire doucement Suit l’avalanche des traits Et dans le silence de ma paroisse Il chante à la perfection Son éternel refrain … préféré © kacem loubay Samedi 4 Décembre 2004 Khénifra / Maroc Loubay_k@yahoo.fr Le poète de l’autre rive |
   
kacem_loubay
| Envoyé dimanche 07 août 2005 - 12h44: | |
Bonjour Isa ...Le texte en question est publié sur franpolis Voir ci-joints les coordonnées LE MEME REFRAIN Envoyé jeudi 24 février 2005 - 10h52: Avec mes amitiés poétiques de l'autre rive
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