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PascalDuf
| Envoyé mercredi 10 août 2005 - 11h26: | |
Aube du 6 août… Je ne masquerai pas tes nuances Avec de lourds volets d’acier Bien que tu ne sois qu’apparence Approche-toi, je suis levé… Aussi vrai que je fuis la multitude Qui te dédaigne comme chimère Je guetterai en altitude L’or absolu de ta lumière Arrive l’aube, millions d’éclats Que convie l’immense perspective Je la suivrai lorsqu’elle m’enveloppera Un jour, la clarté incisive… On te priera Dans les années de cécité Et puis, lorsque tu seras par tous oubliée, Viendront les jours maudits, les temps d’obscurité… Je sais déjà que mes signes tracés Vous font rire, tout au plus Je vais pourtant écrire, mes frères harassés Qu’un matin, on ne se verra plus Je vais écrire, frères tourmentés, Qu’une aurore, en été, nous ne souffrirons plus…
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Hélène
| Envoyé mercredi 10 août 2005 - 18h07: | |
"Qu’une aurore, en été, nous ne souffrirons plus… " que ce soit pour toi le plus tard possible Pascal ! Souffrir est encore la vie mes goûts font que je suis un peu génée par la rime. ou j'aimerais un rythme plus régulier. j'ai poutant choisi d'écrire en libre. comme toi j'aime les clartés de l'aube que je préfère à ceux des couchers de soleil à cause de sa douceur pastellisée.
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Pour Pascal
| Envoyé jeudi 11 août 2005 - 16h45: | |
Ah ! le retour de Pascal ! Il me manquait ! Ce beau poème est plus direct, plus intime, plus aigu, plus "voyant", dans sa polysémie . L'accueillir en soeur. ------------------------------ Existe-t-il un recueil de vos poèmes ? (lilas) |
PascalDuf
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 13h07: | |
Hélas non... pas encore... Mais, peut-être bientôt... Amitiés |
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