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Pascal
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 20h06: | |
Il n’a jamais pu promettre De revenir un jour Il sait quel enfer L’attend là bas… Parfois une fleur bleue Lui sourit dans sa nuit noire Vêtements dispersés Doux parfum… C’est dans un intime quartier Au dénuement charnel Qu’il se laisse couler Sur ce corps embrasé La chair bercée Par le cri de l’acier La tête repliée L’amour mutilé… Il y a ces longues années Bourdonnantes de silence Ces chairs pourries L’odeur des fleurs Lieu aseptisé… Devenu corail humain Appelant le sommeil Haïssant secrètement L'acharnement de la vie A le retenir encore… A coté du lit Le fantôme d’un fauteuil Etend ses grands bras vides Sur le chevet Une médaille brille : La patrie reconnaissante…
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JG
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 21h54: | |
Qu'est que c'est qu'ça ? pff |
   
Hélène
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 22h01: | |
voyons JG à mon avis c'est un souvenir de guerre ou une réflexion à propos de la guerre " sait quel enfer L’attend là bas" "La chair bercée Par le cri de l’acier La tête repliée L’amour mutilé… " et la conclusion nous montre un être qui n'est plus présent que par la transparence cruelle d'un souvenir , d'une photo en noir et blanc qui reste plein d'amour dans l'esprit de l'auteur.
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jml
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 22h04: | |
c'est très bien "qu'ça". très porteur de sens. |
   
jml
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 22h07: | |
on s'est croisé hélène. on se demande parfois où j.g. a les yeux. |
   
Pascal
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 22h18: | |
Est-ce que notre ami JG a vu Johnny s'en va en guerre ? cela part de réflexions personnelles qui ont suivi la vision de ce film. Oui Hélène par la transparence d'une vie (en)volée... Pascal |
   
hélène
| Envoyé vendredi 12 août 2005 - 22h40: | |
reviens nous souvent quand tu reviens du cinéma Pascal ! JG a les yeux qui se croisent après le repas du soir. (;-))))
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JG
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 12h42: | |
"JG a les yeux qui se croisent après le repas du soir" Non pas encore ! Plus depuis qui tu sais Un goût de trop peu... Trop simple, trop facile et pas assez fouillé... phrases courtes à l'emballer c'est peser... C'est du Lisez-Pleurez dans mon cinoch, sous une médaille qui brille, à la patrie reconnaissante… J'emmerde les médailles qu'on garde pour briller, j'emmerde les drapeaux et le patriotisme... Et tous les cons qui tombent et criant vive l'Emp'reur re pff
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Hélène
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 12h55: | |
"Et tous les cons qui tombent et criant vive l'Emp'reur " ils n'ont pas toujours eu le choix. celui qui désertait était fusillé. maintenant ceux qui ont choisi, la plupart du temps préfèrent tuer les femmes et les enfants du haut d'un avion on meurt comme on peut pas toujours comme on veut JG
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Rob
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 12h59: | |
"J'emmerde les médailles qu'on garde pour briller, j'emmerde les drapeaux et le patriotisme... Et tous les cons qui tombent et criant vive l'Emp'reur" Voilà, c'est ça exactement le sens du texte de pascal.
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Hélène
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 13h14: | |
tant pis. il dit embarquement 14 oui certains sont partis en chantant mais d'autres auraient préféré rester avec leurs enfants crois moi j'ai une amie qui en a fait un bouquin c'est très triste. et voilà un petit texte de bibi . CHANSON BRISEE Ils étaient gais parfois les va-t-en guerre, le premier jour marchaient au pas de l’illusion si blanche encore en sa perspective de bleu Le soleil y fondait à foison des foulées d’espérance Quand le flanc de la montagne s’est empourpré soudain. ils ont cru que le ciel d’ouest traçait une annonce de fuhn ou de tramontane peut être Une brume enfumée déjà montait à l’assaut du monastère alors ils ont compris que feu et sang envahissaient la terre. On n’a plus vu que leurs chevelures courbées … Bientôt on n’entendit plus que la note trop longue d’ une ritournelle Brisée si les gens ne votent plus ou presque tu crois que c'est pourquoi ? amitiés
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Éric Dejaeger
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 13h32: | |
Ce texte de Pascal est franchement antimilitariste. Je ne le trouve pas si facile que ça. Je n'ai pas vu "Johnny s'en va-t-en guerre" mais j'en ai entendu parler. Plus récemment "Un long dimanche de fiançailles" donne aussi un bel (?) aperçu de cette boucherie que fut la première guerre mondiale. La plupart de ceux qui étaient en première ligne n'avaient pas vraiment le choix et, franchement, je n'aurais voulu y être pour rien au monde. |
   
Pascal
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 20h10: | |
Bon, un forum ce n'est, bien sûr, pas un champ de bataille, peut-être un champ de dialogue. Ce (trop court) poème est sans doute bien peu de chose dans le concert des dénonciations de l'absurdité de la guerre, mais je l'ai dit, avec mes mots. Sans en rajouter aussi... JG, mes phrases courtes et faciles valents 2 pff, certes ! Mais ton "j'emmerdre etc." est la meilleure critique que je pouvais espérer, un cri de révolte ! Je tiens à vous remercier tous pour vos remarques constructives et instructives. Pascal
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Éric Dejaeger
| Envoyé samedi 13 août 2005 - 20h25: | |
Un poème n'est jamais assez court quand on sait ce que l'on veut dire. Si tu as beaucoup à raconter, tu passes au conte, à la nouvelle, au roman, à la saga... Ne deviens pas le Vitor Hugo du troisième millénaire ! |
   
Pascal
| Envoyé dimanche 14 août 2005 - 05h56: | |
Je vais essayer... Mais j'ai beaucoup à recevoir surtout, et j'ai le sentiment de n'avoir qu'zffleuré la réalité des choses de là-bas (et encore !). A mon retour de vancances je posterai un autre de mes poèmes de voyage au Maroc. J'ai un train à prendre ce matin (pour la Suisse). Ciao à tous ! |
   
hélène
| Envoyé dimanche 14 août 2005 - 09h41: | |
la Suisse!! hé Pascal fais moi coucou j'habite à 40 km ... tu es du Québec? ( je m'en réfère à ton adresse mail. |
   
Pascal
| Envoyé dimanche 21 août 2005 - 08h38: | |
Non Hélène, je ne suis (hélas !) pas du Québec, simplement, lors de mon inscription, le service yahoo.fr étant défaillant j'ai opté pour un *.ca qui m'a accueilli sans autres formalités. J'habite le Sud de la France et j'ai des origines en partie Suisse. Miaouw ! |