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Athor
| Envoyé dimanche 14 août 2005 - 16h06: | |
Quelques raisons t’emportent au gré de l’inconscience Ta Plume d’oiseau pluie comme une feuille d’eau Tes courants de douceur ruisselant d’impatience Où cent mille arbres morts bandent un air de statue Dans tes mots sous l’écorce Pétillant d’abondance Tes crayons de douleurs Que le temps atténue Ces pensées dans ton vers d’anaphores dormantes A ton sang d’encre bleue de saisons sans couleurs Sous ton masque au présent où ton verbe s’évente Comme un loup va bêlant moutonné d’écriture Quand ton rêve a bien bu d’inhumaines folies D’un mutant chatoyant accroché au décor Dans tes mots de géant éclatants du Génie Quand se pointent à la nuit Les reflets de ton cœur
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Athor
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 16h07: | |
On la refait comme d'hab!!! Quelques raisons t’emportent au gré de l’inconscience Ta Plume d’oiseau pluie comme une feuille d’eau Tes courants de douceur ruisselant de patience Où cent mille arbres morts bandent un air de statue Dans tes mots sous l’écorce Pétillant d’abondance Tes crayons de douleurs Que le temps atténue Ces pensées dans ton vers d’anaphores dormantes A ton sang d’encre bleue de saisons sans couleurs Sous ton masque au présent où ton verbe s’évente Comme un loup va bêlant moutonné d’écriture Quand ton rêve a bien bu d’inhumaines folies D’un mutant chatoyant accroché au décor Aux guéables étangs sur l’étale du temps Où ton pas va craquant Au miroir de l’ennui Dans tes mots de géant éclatants du talent Quand se pointent à la nuit Les reflets de ta vie Quand l’écrit de ton cri sous un ciel d’infini Dans les yeux d’une fille prend l’accent du bonheur Quand l’hiver vient se pendre aux matins de septembre Sous ton arbre qui pleure
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Lilas
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 20h46: | |
Magnifiquement dit ! ...Vos vers frappent fort. Toutefois, si vous permettez, cette seconde fin laisse une impression d'inachevé un peu décevante. Un passage dont l'harmonie est gâchée par la liaison et les 13 syllabes : "Où cent mille arbres morts bandent un air de statue" Ban/den/t-un/ air de .... (cf le contexte d'alexandrins). J'aimerais avoir l'avis de plusieurs écrivants ou écrivains sur le sort qu'ils réservent, lors de la diction, à ce type de liaison, en général. J'avoue quant à moi prendre souvent le contrepied des règles en la matière, pour une autre musique, plus contemporaine. A la mise en voix, cela "passe" pas mal . Mais ce n'est pas facile en fait. Affaire de contexte prosodique et sémantique. Si des enfants de Léon lisent ce courriel ...
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Athor
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 21h42: | |
Merci m'dam Lilas... Pour moi un texte n'est jaimais vraiment terminé... P-ê y reviendrais-je, demain ou dans un mois, dans un an ou une heure! Qui sait(?) |
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