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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.04.2005 au 31.08.2005 » Tu penses à qui ? « précédent Suivant »

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Athor
Envoyé dimanche 14 août 2005 - 16h13:   




Tu penses à qui dis-moi ?
Dis-moi… Tu penses à qui ?
Quand tu t’en vas te fabriquer des mondes
L’éternité couchée dans tes petits papiers

Tu penses à qui, lorsque tu penses ?

Aux promesses exhumées
Des paroles qu’on enterre
Au faux dieu pour crier
Qui se prend pour ton père

La tendresse exilée
Sur des airs de routine
Aux mimiques du temps
Dans ses heures assassine

Tu penses à qui… Dis-moi ?
Tu penses à quoi ?
Quand tu t’en vas ?

Avec un rêve au chaud
A la nuit pour la rime
Les mots déshabillés
D'un poème indécis

Son cri pour t'attacher
Le cœur en stéréo
Le temps de tes vingt ans
Battant mille musiques

Ses mains imaginées
Ses bras pour te hisser
L’amour préfabriqué
Des essences exotiques

Tu penses à qui ?
Tu penses à quoi ?
Quand je te pense un peu
Juste à coté de moi

Des fleurs à inventer
Les nuits désordonnées
Quand poussent dans mon vers
Tes prochaines folies

Tu penses à qui...Dis-moi ?
Tu penses à qui ?
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suite
Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h39:   

Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable
L'incroyable c'est ce qui descend vers la mer
Un soir d'août brumeux quand le coeur aux chevilles
On voit se fiancer les îles à l'enfer
Le bateau dériver jusqu'au rideau livide
Qui retombe enliser jusqu'à ses derniers vers
Le monde agonisant inconscient de ses rides
Confit de certitudes crevant de courants d'air

Moi je vis donc ailleurs dans la dimension X
Une rime à mon poing lancée comme un oiseau
Un refrain enfantin un graal d'innocence
Lumière contre Loups et la pluie dans les yeux
Je vois des iris tendre un pétale de mauve
Au soir réconcilié à des mains réunies
J'entends battre le sang au cœur de chaque rose
Je sens couler en moi le lacté de la nuit

Et je ne te dis rien je ne dis jamais rien
Toute à toi enlacée en ruban de tendresse
Pour mieux fermer les yeux sur ce monde de rien
Pour oublier en toi ses ultimes détresses
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jml
Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h49:   

est-ce un pastiche de Ferré ? il faudrait spécifier.
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pour JML et tous
Envoyé mardi 16 août 2005 - 18h20:   

...bien sûr ! impossible de ne le reconnaître si l'on connaît Léo . Mais vous avez raison, il faut penser à tous : celui ci ainsi que ceux d'Athor - Tu penses à quoi, Tu penses à qui -sont des "pastiches" de Léo . ( plus exactement" sont inspirés par Léo", en toute modestie et sans se prendre au sérieux. )

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Voici l'ensemble avec, encadrés de slashes, les passages empruntés :

/Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable
L'incroyable c'est/ ce qui descend vers la mer
Un soir d'août brumeux quand le coeur aux chevilles
On voit se fiancer les îles à l'enfer
Le bateau dériver jusqu'au rideau livide
Qui retombe enliser jusqu'à ses derniers vers
Le monde agonisant inconscient de ses rides
Confit de certitudes crevant de courants d'air

/Moi je vis donc ailleurs dans la dimension X /
Une rime à mon poing lancée comme un oiseau
Un refrain enfantin un graal d'innocence
Lumière contre Loups et la pluie dans les yeux
Je vois des iris tendre un pétale de mauve
Au soir réconcilié à des mains réunies
J'entends battre le sang au cœur de chaque rose
Je sens couler en moi le lacté de la nuit

/Et (je) ne te dis rien (je) ne dis jamais rien/
Toute à toi enlacée en ruban de tendresse
Pour mieux fermer les yeux sur ce monde de rien
Pour oublier en toi ses ultimes détresses
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Amicalement Lilas
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Athor
Envoyé mardi 16 août 2005 - 21h44:   

Je suis de ces comas dans un ventre d'artiste
Quand pousse une clameur aux silences pour deux
Aux froidures d'un âge où rôdent ses touristes
Pour y plonger mon ombre et t’y noyer un peu…
Les spectres indécents peuvent rire de moi
J’en aurais fait le tour des nuits qui me ressemblent
Ces nuits comme des jours qu’un fantôme m’envoie
L'absence comme un cri un oubli qui me tremble
Avec cet infini qui me régle ses comptes
Cette ère… hallucin... Oui cet infini là
Ces bouts de solitude où meurent des amantes
Tes mots qui me collaient ...
Qu'un rêve n’entend pas
Ces hiers en ciment bâtissant l’autre monde
Ton ventre où m’allonger ta galaxie d’aimer
Cet amour et puis toi messagère à la ronde
Charriant des étoiles occultées d'un secret

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