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Athor
| Envoyé dimanche 14 août 2005 - 16h13: | |
Tu penses à qui dis-moi ? Dis-moi… Tu penses à qui ? Quand tu t’en vas te fabriquer des mondes L’éternité couchée dans tes petits papiers Tu penses à qui, lorsque tu penses ? Aux promesses exhumées Des paroles qu’on enterre Au faux dieu pour crier Qui se prend pour ton père La tendresse exilée Sur des airs de routine Aux mimiques du temps Dans ses heures assassine Tu penses à qui… Dis-moi ? Tu penses à quoi ? Quand tu t’en vas ? Avec un rêve au chaud A la nuit pour la rime Les mots déshabillés D'un poème indécis Son cri pour t'attacher Le cœur en stéréo Le temps de tes vingt ans Battant mille musiques Ses mains imaginées Ses bras pour te hisser L’amour préfabriqué Des essences exotiques Tu penses à qui ? Tu penses à quoi ? Quand je te pense un peu Juste à coté de moi Des fleurs à inventer Les nuits désordonnées Quand poussent dans mon vers Tes prochaines folies Tu penses à qui...Dis-moi ? Tu penses à qui ?
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suite
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h39: | |
Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable L'incroyable c'est ce qui descend vers la mer Un soir d'août brumeux quand le coeur aux chevilles On voit se fiancer les îles à l'enfer Le bateau dériver jusqu'au rideau livide Qui retombe enliser jusqu'à ses derniers vers Le monde agonisant inconscient de ses rides Confit de certitudes crevant de courants d'air Moi je vis donc ailleurs dans la dimension X Une rime à mon poing lancée comme un oiseau Un refrain enfantin un graal d'innocence Lumière contre Loups et la pluie dans les yeux Je vois des iris tendre un pétale de mauve Au soir réconcilié à des mains réunies J'entends battre le sang au cœur de chaque rose Je sens couler en moi le lacté de la nuit Et je ne te dis rien je ne dis jamais rien Toute à toi enlacée en ruban de tendresse Pour mieux fermer les yeux sur ce monde de rien Pour oublier en toi ses ultimes détresses
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jml
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h49: | |
est-ce un pastiche de Ferré ? il faudrait spécifier. |
pour JML et tous
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 18h20: | |
...bien sûr ! impossible de ne le reconnaître si l'on connaît Léo . Mais vous avez raison, il faut penser à tous : celui ci ainsi que ceux d'Athor - Tu penses à quoi, Tu penses à qui -sont des "pastiches" de Léo . ( plus exactement" sont inspirés par Léo", en toute modestie et sans se prendre au sérieux. ) -------------------------------------------------- Voici l'ensemble avec, encadrés de slashes, les passages empruntés : /Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable L'incroyable c'est/ ce qui descend vers la mer Un soir d'août brumeux quand le coeur aux chevilles On voit se fiancer les îles à l'enfer Le bateau dériver jusqu'au rideau livide Qui retombe enliser jusqu'à ses derniers vers Le monde agonisant inconscient de ses rides Confit de certitudes crevant de courants d'air /Moi je vis donc ailleurs dans la dimension X / Une rime à mon poing lancée comme un oiseau Un refrain enfantin un graal d'innocence Lumière contre Loups et la pluie dans les yeux Je vois des iris tendre un pétale de mauve Au soir réconcilié à des mains réunies J'entends battre le sang au cœur de chaque rose Je sens couler en moi le lacté de la nuit /Et (je) ne te dis rien (je) ne dis jamais rien/ Toute à toi enlacée en ruban de tendresse Pour mieux fermer les yeux sur ce monde de rien Pour oublier en toi ses ultimes détresses ------------------------------------------------- Amicalement Lilas |
Athor
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 21h44: | |
Je suis de ces comas dans un ventre d'artiste Quand pousse une clameur aux silences pour deux Aux froidures d'un âge où rôdent ses touristes Pour y plonger mon ombre et t’y noyer un peu… Les spectres indécents peuvent rire de moi J’en aurais fait le tour des nuits qui me ressemblent Ces nuits comme des jours qu’un fantôme m’envoie L'absence comme un cri un oubli qui me tremble Avec cet infini qui me régle ses comptes Cette ère… hallucin... Oui cet infini là Ces bouts de solitude où meurent des amantes Tes mots qui me collaient ... Qu'un rêve n’entend pas Ces hiers en ciment bâtissant l’autre monde Ton ventre où m’allonger ta galaxie d’aimer Cet amour et puis toi messagère à la ronde Charriant des étoiles occultées d'un secret |