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philippe Bray
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 21h26: | |
L'orientation du banc, près du saule dans l'île a pris un autre sens et tout change pour moi ; Au sud, je ne vois plus, l' arbre beau et gracile Miroir ensoleillé, j'osculte mes émois. La bien aimée partie, pour la seconde fois, dans l'eau sont les sapins et l'ennui passager les cygnes à la nuit et l'oracle passé. Vent mauvais, poète, parfois il est en soi... Au simple jour présent, j'effleure mes pensées. à l'ombre du chêne une pensée j'ai à elle. Raisin mûrs de bordeaux, spirituelle idée ; Bière de Belgique , la pensée matérielle, Près du saule pleureur, à l'autre sens du banc au vent dans le nord-ouest, je vais aller céans. http ://www.philippebray.net |
   
Jordy
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 21h46: | |
"j'osculte mes émois." le mot "émoi" est atroce, cucul, et doit être banni. (au fait, c'est "j'ausculte) "une pensée j'ai à elle", c'est carrément du charabia, ce n'est pas français DU TOUT. "je vais aller céans", c'est précieux, daté, et absolument impossible. Bref, poème complètement raté.
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Ludo
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 22h40: | |
J'ai remarqué que tu parlais souvent des bancs, Philippe... |
   
bof
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 22h57: | |
c'est marrant je pensais mot pour mot comme toi jordy... Et pour "une pensée j'ai à elle" je me suis dit "ça se dit ça ?" |
   
Jordy
| Envoyé lundi 15 août 2005 - 23h54: | |
et ben, donc, on est deux à penser ça, bof! :-)) mais c'est quoi, ça, "bof"? ce serait pas notre JG, par hasard? |
   
Hélène
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 00h04: | |
la faute à ausculte est à corriger . mes émois. je n'aime pas trop non plus c'est trop axé vers toi. trop perso. la bien aimée c'est un peu démodé .style moyennâgeux. au " vent mauvais ... " ça a été dit souviens toi. Brassens je ne crois pas que ma mémoire me trahisse ? en somme ce n'est pas ton meilleur texte. je préfère être franche. |
   
Jordy
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 00h21: | |
eh ben voilà, Hélène! Tu vois quand tu veux! :-)) (Brassens peut-être, je ne connais pas tout, mais aussi Verlaine: "Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte De ça de là pareil à la feuille morte" |
   
Ludo
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 00h55: | |
Ben justement Jordy, c'est une allusion ! |
   
Jordy
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 08h32: | |
oui, tu as raison, Ludo, c'est sans doute une citation. |
   
Hélène
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 09h25: | |
c'est vrai qu'ici c'est compliqué pour mettre en italique. comment fait-on dans ces cas là dans un recueil , un astérisque avec rappel en bas de page ? (:-) Tu sais Jordy on a de si bons lecteurs ! la plupart du temps tout se fait sans moi alors comme je souffre de crises aiguës de paresse ...
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philippe Bray
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h18: | |
Merci pour vos commentaires,j'ai rectifié, voici ma versions finale. Les sapins sont dans l'eau. L'orientation du banc, près du saule dans l'île a pris un autre sens et tout change pour moi ; Au sud, je ne vois plus, l' arbre beau et gracile Miroir ensoleillé, j'ausculte mes émois. La bien aimée partie, pour la seconde fois, dans l'eau sont les sapins et l'ennui passager les cygnes, à la nuit et l'oracle passé Vent mauvais, poète, parfois il est en soi... Au simple jour présent, j'effleure mes pensées. à l'ombre du chêne une pensée envers elle. Raisin mûrs de bordeaux, spirituelle idée ; Bière de Belgique , la pensée matérielle, Près du saule pleureur, à l'autre sens du banc au vent dans le nord-ouest, je vais aller céans
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philippe Bray
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h25: | |
Dernière modofication ; à l'ombre du chêne une pensée vers elle - > à l'ombre du chêne une pensée envers elle. Ce qui donne : Les sapins sont dans l'eau. L'orientation du banc, près du saule dans l'île a pris un autre sens et tout change pour moi ; Au sud, je ne vois plus, l' arbre beau et gracile Miroir ensoleillé, j'ausculte mes émois. La bien aimée partie, pour la seconde fois, dans l'eau sont les sapins et l'ennui passager les cygnes, à la nuit et l'oracle passé Vent mauvais, poète, parfois il est en soi... Au simple jour présent, j'effleure mes pensées. à l'ombre du chêne, une pensée vers elle. Raisin mûrs de bordeaux, spirituelle idée ; Bière de Belgique , la pensée matérielle, Près du saule pleureur, à l'autre sens du banc au vent dans le nord-ouest, je vais aller céans
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jml
| Envoyé mardi 16 août 2005 - 14h51: | |
les rimes sont dans l'eau de rose. excuse-là philippe. |
   
philippe Bray
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 15h34: | |
L'eau de rose est la meilleure ! |
   
Lafourmi
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 16h05: | |
l'eau de rose c'est excellent pour la peau dit-on (:-) Tu es plus à l'aise dans la poésie libre Philippe. tu sais j'ai abandonné le classique ça fait très vite du siècle passé c'est logique. elle a été inventée par les troubadours la rime était aussi très utile parce qu'ils parcouraient les villages , servaient de journalistes et les soldats seuls sans leur belle lui écrivaient des vers. tu peux lire Othon de Granson si tu veux écrire de cette façon inscris toi à la SPAF tu auras peut être plus de chance de plaire . l'ambiance est plutôt bonne j'ai les adresses parce que j'en fais partie groupe Bugey Savoie et que j'y ai des amis ils acceptent aussi une certaine poésie contemporaine depuis quelques années ; et aussi les nouvelles. La rime , l'alexandrin , et autres formes classiques ont été abandonnés ou presque dès la moitié du XXe siècle. certains poètes semblent tentés d'y revenir mais tu sais c'est une discipline bien difficile Il faut respecter une quantité de règles possèdes-tu le dicionnaire de Michèle Aquien ? Il y a aussi des sites sur le net . si tu veux je te donnerai les adresses. ça me laisse rêveuse d'ailleurs regretterait-on la discipline d'avant 68 ?
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philippe Bray
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 16h22: | |
La fourmi Je fais toujours ce qui me plait. J'étudie l'oeuvre de Rimbaud dans les formes. Sur le plan formel, il fait des fautes, c'est pour cela qu'il s'autorise certaines choses jugées inacceptable pour les puristes. Rimbaud a reçu une formation strictement classique. La forme n'est pas le fond. On peut par exemple être tout à fait original en écrivant dans des formes classiques et je ne parle pas de moi, mais de manière générale. Les jugements de Jordy "brut de pommes" sur la manière d'aborder la littérature lui appartiennent et mérite d'être lu car, il y a toujours des choses positives, mais de là, à l'écouter comme "une parole d'évangile " et à me mettre au garde à vous, il y a une marge ! 68, me laisse froid. J'apprends seul et je marche seul en entretenant certains rapports avec les autres dans mon rapport avec mon vécu ressenti et éprouvé. Je ne vois pas comment je pourrais changer. Je ne suis pas aigri. J'aime lafourmi et Jordy, mais je reste moi-même, c'est comme cela que je suis depuis un certain temps. Amicalement
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à PhilippeB LN
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 17h27: | |
tu as tout à fait raison Philippe. primo ce n'est pas la poésie qui est libre c'est le poète. Secondo je commente ainsi qu'il est coutume de le faire ici. Il se peut que d'autres te proposent d'autres choses. Moi j'aime bien quand on me suggère des idées quand parfois je mets un texte . Parfois j'en tiens compte parfois non . ce qui me fait le plus plaisir c'est quand on m'en suggère plusieurs et le plus souvent ça m'en donne une nouvelle. je ne t'ai pas commenté pour souligner ce que dit Jordy; moi aussi je commente selon ma personnalité tu sais. je suis seulement sincère.. avec moi même .
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Éric Dejaeger
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 17h27: | |
Je pense que la poésie de forme classique a toujours de l'avenir devant elle mais pour s'y attaquer, il faut commencer par en maîtriser les règles qui sont on ne peut plus strictes. Si je vois bien, Philippe, tu essaies d'écrire un sonnet : deux quatrains et deux tercets. Cet agencement de quatre strophes n'est pas la seule contrainte du sonnet : l'agencement des rimes est obligatoirement ABBA - ABBA - CCD - EDE (variante possible EED) et si A est une rime masculine, D l'est également et B, C et E sont des rimes féminines. Pas si simple que ça... J'en ai écrit beaucoup il y a une vingtaine d'années et je vais en exhumer un et le poster pour le fun. |
   
philippe Bray
| Envoyé mercredi 17 août 2005 - 23h30: | |
Eric, je suis au courant. J'apprends les formes classiques des vers fixes. J'ai encore beaucoup de progrès à faire même si j'ai déjà fait des progrès. Ceci dit, j'espère bien m'autoriser certaines choses non autorisées simplement par pureté du coeur et pour tirer la langue aux puristes formel. Les questions de formes, comme je l'aI dit sont secondaires et l'ont toujours été. |
   
Jordy
| Envoyé jeudi 18 août 2005 - 22h16: | |
"Je pense que la poésie de forme classique a toujours de l'avenir devant elle mais pour s'y attaquer, il faut commencer par en maîtriser les règles qui sont on ne peut plus strictes" Eric, tu as RAISON à mille pour cent! Si on se lance dans une forme classique en faisant plein, plein de fautes de métriques, on est ridicule, comme un cancre qui ne maîtrise pas un exercice. Si ça ne vient pas naturellement, faut pas insister, Philippe, crois -moi, putain!!! C'est pas pour toi! tu sais pas faire, et donc, tu ne sauras jamais! Moi, je ne sais faire QUE ça! je dis pas que ce que je fais est bon,ce n'est pas à moi d'en juger, mais la musique de l'alexandrin m'est absolument naturelle, et formellement, je n'ai aucun problème! je n'ai jamais de ma vie eu besoin de compter les syllabes. Alors, quand je vois un poème soi disant en vers classiques truffé de fautes de métrique, je te jure, ça me met littéralement hors de moi! (et Rimbaud écrivait extraordinairement bien, le top du top du top, et si tu prends "le bâteau îvre", ou n'importe quoi d'autre, tu ne trouveras jamais une seule faute de métrique, c'est inconcevable!) |
   
philippe Bray
| Envoyé vendredi 19 août 2005 - 14h50: | |
Désolé, il y a des fautes de métrique dans certains poèmes de Rimbaud. Je l'étudie de près. A dix sept ans, ce qu'il a écrit est déjà exceptionnel, alors, faut pas trop en demander. C'est la liberté toujours qu'il faut préserver et la liberté peut être préservée dans les contraintes qu'on s'impose. "Ecrire bien" faudrait savoir ce que c'est ! Il n'y a aucune définItion à cela. L'important, c'est de transmettre du "vivant" de l'"émotion" de la "vie" dans ce qu'on écrit. Pas forcément écrire de belles phrase à la "Flaubert" sans aucune vie parce que trop travaillé. Il faut du spontané ET travaillé ce qu'il faut ; les excès tue le"vivant" dans la littérature. Même chose pour les "voix" des chanteurs, une voix de chanteur trop travaillé même si elle est techniquement parfaite ne transmet plus rien de son état d'âme, bien souvent. Et on rencontre cela, souvent, chez les chanteurs d'opéra. La voix doit être suffisament naturelle dans l'ideal et devenir l'expression la plus juste, de l'âme du chanteur, à un moment donné de sa biographie. |
   
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| Envoyé samedi 04 mars 2006 - 12h58: | |
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