POUR LE FUN ET FAIRE RETENTIR LE SONNET Log Out | Thèmes | Recherche
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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.04.2005 au 31.08.2005 » POUR LE FUN ET FAIRE RETENTIR LE SONNET « précédent Suivant »

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Éric Dejaeger
Envoyé mercredi 17 août 2005 - 17h37:   

LA JEUNESSE ÉTERNELLE
(sonnet écrit vers 1982)

J'ai brûlé mes beaux jours à les réduire en cendre.
J'ai eu bien des maîtresses autour de mes vingt ans.
J'ai connu la détresse et le désoeuvrement :
J'ai vécu de l'amour et de ce qu'il engendre.

Au gré de leurs détours, au fil de leurs méandres,
J'ai traîné mon ivresse et chanté mes serments,
Amant d'une princesse au charme époustoufflant,
Esclave sans recours, toujours prêt à me vendre.

Ma jeunesse brûlée, attisée à tous vents
De la brise adulée au plus fol ouragan
S'est passée à chercher la plus belle chimére

Mais cette immense tâche encore à terminer
Sut toujours me cacher ses plus fortes lumières
Et je cours sans relâche après la liberté.

(Je suis bien content, en relisant ça, de ne plus avoir vingt ans !)
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à Eric .D Hélène
Envoyé mercredi 17 août 2005 - 18h13:   

hihi!!!
c'est pas bien d'avoir vingt ans?
et ... plein de maîtressEs Zautour
ce qui fait que le copain de la Spaf à cheval sur les détails ronchonnerait parce que tu as selon ses critères un pied de trop
... à prendre
... pas dans la tombe bien entendu

scuse mes taquineries
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Cécile
Envoyé mercredi 17 août 2005 - 20h02:   

C'est amusant de ressortir un écrit du tiroir ! Ca permet de se rappeller le chemin parcouru !

Tes 20 ans étaient emplis de détours à première vue !
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Éric Dejaeger
Envoyé mercredi 17 août 2005 - 23h00:   

Le début de ce sonnet commence à la fin (provisoire) du message LES SAPINS SONT DANS L'EAU.

SVP, ne jamais faire, avec moi, l'amalgame écriture-écriteur. Je n'écris que de la fiction !

Je ne vis pas dans les mots et ceux-ci ne vivent pas en moi. Sans quoi je n'aurais jamais rien laissé lire de ce qui peut parfois me passer au travers de la tête.

J'imagine les sapins dans l'eau, là...

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Cécile
Envoyé jeudi 18 août 2005 - 08h40:   

Oui c'était façon de dire ! Je ne recommencerai plus ! promis !
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Éric Dejaeger
Envoyé jeudi 18 août 2005 - 13h15:   

Pas grave, Cécile. Mais imagine que j'écrive à la première personne disons... une histoire de zoophilie ! J'aurais l'air de quoi si les gens pensent que tout ce que j'écris est autobiographique ?...
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Jordy
Envoyé jeudi 18 août 2005 - 21h59:   

Puisqu'on est dans les vieux trucs, moi qui suis vieux comme l'hiver (Caussimon), j'ai plus ancien.
Une chanson de 1971(34 ans, déjà!)

Les chansons des marins


Les chansons des marins ont des dérives grêles
Poisseuses de saumure aux larmes engluées
Dans ces ports de la nuit aux cabans échoués
Dans les halos falots des bars à matelots

J'ai perdu l'harmonie j'ai perdu ma guitare
Si j'appelle guitare ce qui résonne en moi
Et qui fait qu'un cœur d'homme a comme des amarres
Qui traînent dans le port quand il fait calme plat

Laissez moi me saouler d'écume effervescence
Dans la bière bruissante aux embruns doux -amers
Et puis les yeux noyés dans la chope aux errances
Laissez-moi éructer comme éructe la mer

Les mélodies crachées au crachin de l'escale
Aux dentiers ébréchés des accordéons sales
S'étirent en ressac de goualantes brisées
Dans le vent enroué des vies désaccordées

Les chansons des marins ont des dérives grêles
Poisseuses de saumure aux larmes engluées
Dans ces ports de la nuit aux cabans échoués
Où l'on attend pourtant l'envol des caravelles
L'aube des goélands pour une île nouvelle
Où l'on rêve demain comme un bel archipel


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Jean guy
Envoyé vendredi 19 août 2005 - 12h57:   

Les mélodies crachées au crachin de l'escale
Aux dentiers ébréchés des accordéons sales
S'étirent en ressac de goualantes brisées
Dans le vent enroué des vies désaccordées

Jordy

La suite est de JR Caussimon en 8 pieds est en huit pieds

La barmaid avait dix-huit ans
Et moi qui suis vieux com' l'hiver
Au lieu de m'noyer dans mon verre
Je m' suis balladé dans l'printemps
de ses yeux taillés en amande


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