Auteur |
Message |
   
jml
| Envoyé dimanche 17 août 2003 - 21h40: | |
UNE SALIVE AMÈRE Ceux qui vendent le désert À tant le grain de sable, Ceux qui calculent et tuent Pour arrondir les chiffres, Ceux qui laissent mourir Toute la beauté du monde Ne vaudront jamais Le mal qu'ils nous font. Une salive amère Enterre tant de morts, Tant de mots, tant de vie Sur la langue de tous. La mémoire des fleuves Peut tenir dans un verre, Tout l'horizon du monde Dans une miette de pain. La beauté se devine À son extrême pudeur. Délaissant les missels, Les bréviaires, les codes, Questionnant les cailloux, Rapatriant le coeur Dans les traits du visage, J'avance vers la vie Sans renier mon ombre. Avant que tout éclate, Que le vide l'emporte, Que le feu tombe Au ras des choses, Je t'écris un poème Pour y passer l'hiver. Des rêves sortent de nous Et remplissent la terre Où chaque coeur Cherche un sexe Pour abolir le mal.
|
   
JG
| Envoyé dimanche 17 août 2003 - 23h57: | |
Il m'arrive aussi de réciter qu'à moi même, ce genre de choses, lorsque parfois, je me retrouve tout seul, dans la cuisine ou dans bien d'autres endroits, comme dans la salle de bains...Combien de fois déjà, je me suis dit : "Il faut que je le note, faut que je m'en souvienne"... Combien de fois ma tête, à rencontré d'autres miroirs, à s'y perdre dedans, tout au fond dans l'oubli... |
|