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Message |
Teri
| Envoyé samedi 20 août 2005 - 02h08: | |
tôt l’étoile était l’ombre à douter du carmin des soirs
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Cécile
| Envoyé samedi 20 août 2005 - 11h01: | |
la poésie est faite d'instants ! |
Teri
| Envoyé dimanche 21 août 2005 - 22h34: | |
Je suis tout à fait d'accord, une nuance cependant, je préfère : la poésie est faite d'instant. ... oui je sais, la p'tite bête... |
Hélène
| Envoyé dimanche 21 août 2005 - 23h01: | |
Trait sur l'arc-en-ciel lien du bleu à l'indigo moustique dans l'eau ;)
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Jordy
| Envoyé lundi 22 août 2005 - 22h49: | |
Téri, c'est du foutage de gueule. |
idem
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 15h57: | |
tout à fait Jordy, il y en a qui ne doutent de rien |
sic
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 16h29: | |
allez lire Téri sur PleutIl avant de déconner |
sic 2
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 16h31: | |
précision chercher à Alvès |
Cécile
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 20h57: | |
vous diriez donc qu'un haïku est du foutage de gueule ? ce vers a beaucoup de cetteinspiration japonaise. d'ailleurs les japonais n'écrivent pas sous forme de vers, ce sont nos traducteurs qui francisent tout. |
Ludo
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 22h26: | |
Bingo Cécile ! Depuis que je connais Jordy, je l'ai toujours entendu dire que le haïku c'est du foutage de gueule ;) Moi, certains haïku - les "occidentalisés" surtout - me touchent, même si je ne suis spécialiste; c'est tout un art très délicat. |
Cécile
| Envoyé mardi 23 août 2005 - 23h39: | |
A propos, je lisais un article sur Marc Alyn dans le dernier numéro de poésie première. marc Alyn est un spécialiste des formes brèves. Jean-Paul Giraux écrit ces mots à ce propos : "on leur reproche de pulvériser l'attention, de proposer au lecteur un état d'inachèvement qui le déconcerte jusqu'à l'incompréhension et au rejet, de se plaire à des jeux de langage qui ne craignent ni la gratuité ni la contradiction" est-ce pour ces raisons que tu dis que c'est du foutage de gueule Jordy ? Moi je trouve que c'est un art la saisie de l'instant et bien des poète ne l'ont pas, malheureusement |
Jordy
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 22h11: | |
Moi, je dis que c'est d'une prétention inouie de vouloir saisir l'instant en quelques mots définitifs. je trouve la plupart des haïkus parfaitement ridicules. Mais il est vrai que mes goûts me portent vers le CONTRAIRE, la prolifération des images, les déferlantes, la flamboyance. Quand un texte est très court, tous les mots ont une densité énorme, et c'est très dangereux, ce n'est jamais assez sublime. |
Cécile
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 22h33: | |
Oui chacun a ses préférences, et heureusement ! Moi, je préfère ce qui est court, transperce comme une flèche et d'autant plus quand l'écriture est simple. |
Hélène
| Envoyé mercredi 24 août 2005 - 22h57: | |
comme quand on est surpris ou émerveillé . On dit OH ! c'est beau mais on voudrait exprimer davantage. Si on arrive à ajouter juste quelques mots on est heureux. je ne sais pas si celui qui le entend ou les lit les reçoit il dirait alors " ah j'aurais voulu dire ça " écrire beaucoup plus long est peut être quand on est persuadé que les autres ne nous comprendront pas et qu'il y a urgence à dire , dire ... je fais les deux , selon mon humeur |
Teri
| Envoyé samedi 27 août 2005 - 15h56: | |
Une petite précision : à aucun moment je n'ai prétendu vouloir saisir l'instant. J'ai utilisé ce mot dans le titre pour brouiller les pistes, mais ce n'est rien de plus qu'un poème (le mot est fort) d'un seul vers. C'est une forme qu'on voit très peu, et encore moins sur le net, et je la trouve très intéressante, j'ai envie de l'explorer. De plus elle me correspond tout à fait, je m'essouffle vite sur la distance. Jordy, tu as raison, c'est dangereux, si un vers est mauvais, on ne peut le rattraper par le suivant, par exemple. Et puis c'est une question de moyens aussi, si j'avais le talent d'écrire des choses plus longues, je le ferais sans aucune hésitation. D'ailleurs, je prends autant de plaisir à lire un poème court qu'un poème de 1000 vers, si l'écriture me touche. Il n'y a de ma part aucun foutage de gueule, juste l'envie d'essayer de faire autrement. Prendre du plaisir. Teri |