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PascalDuf
| Envoyé jeudi 25 août 2005 - 09h30: | |
A la dérobée… Un regard cerné cruellement par le Rimmel. Un visage comme un livre. Un journal intime ouvert au hasard. Des mots de vie. Et puis des gens qui passent, marée terne, houleuse, grisâtre et infinie… Inattendu, un enfant pleure, on ne sait pourquoi. Les yeux sont clos. Le refuge éphémère du clair-obscur des cils. Ah ! Cette minute – le temps d’un souffle, d’une vie, d’un vagissement – et tout reprend son cours, son rythme : le métro, la rame qui s’ébranle, la sortie du tunnel, les dix-sept heures qui sonnent dans nos cœurs silencieux. L’humanité fourbue avale sa salive. Et pourtant… Pourtant… J’emporte sous mon pull… Les pages d’un journal… Un cahier secret découvert par hasard… Des yeux de vie… Cernés cruellement par un Rimmel trop noir…
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Hélène
| Envoyé mardi 30 août 2005 - 12h52: | |
j'aime ces cils , toujours présents , comme des voiles de pudeur. ou des regards à la dérobée et je pense à ces rideaux de perles dans les pays de soleil |
pour Pascal Duf
| Envoyé mercredi 31 août 2005 - 13h36: | |
Baudelaire pénétrant les fenêtres, et reconstituant toute une vie. Pascal pénétrant les regards, son coeur lisant leur journal secret... Des frères.Nos frères. (lilas) |
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