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marionlubreac
| Envoyé jeudi 25 août 2005 - 22h30: | |
LE PASSAGE Afin que vite la douleur s’arrête Mourir Pour que plus rien d’elle ne reste Mourir Ne pas trahir ce qu’elle a de sagesse Partir Et passer au rouge Vers d’autres parcours… Les couteaux effilés progressent et s’aiguisent L’essence S’arroser Au jardin trop lourd d’un soleil écrasant S’enflammer Comme on se consume pour Un amour perdu Il est une île Un paradis perdu Il est De tous Le seul radeau possible Le seul aimé Le seul. Mourir Sans lui la vie n’a plus de palpé Fuir Une réalité trop hideuse Lui Chevalier protecteur Contre le mal ambiant Lui Parti protéger la princesse Ignore Notre douleur enfantine Piétine Notre peine Givrée de peur et d’abandon Elle ne peut ni pleurer Ni hurler Elle aime A l’infini elle aime A l’odeur du sucre de sa peau Elle l’aime Sa chair incluse dans sa chaire ne saurait être séparée Que par sa propre pourriture. Août 2005 Marion LUBREAC
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