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Christiane
| Envoyé mercredi 20 août 2003 - 03h12: | |
SI TU TE PENCHES Une femme à son aise Penchée sur la mer Alliances dans la glaise Venue pour venir Et s’en aller Corps balancé De la plage à la vague L’indifférence de la bouée Qui ne voit pas Corps tout entier Plié – Abrié Avalé par le bleu Qui n’y croit pas Un peu de blanc d’Icare Un peu de cire sur les eaux Et du sombre Tout autour de l’oiseau Beaucoup d’eau claire Dans un seul cœur Un peu de chair Dans la mer Qui ne le sait pas Et celle du fond L’assoiffée qui voit Dans la nuit Dans le limon Dans le miroir sans fond Et le silence des éponges Qui ne témoigneront pas
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jml
| Envoyé mercredi 20 août 2003 - 04h37: | |
quel style. on sent la peau des mots caresser le silence. il y a beaucoup de fraîcheur et d'invention dans vos poèmes. |
   
Leezie
| Envoyé mercredi 20 août 2003 - 14h43: | |
d'accord avec toi Jean marc les textes de Christiane ont quelque chose de la nacre et de la limpidité de l'eau |