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Clémentine
| | Envoyé mardi 30 août 2005 - 08h20: | |
La nuit égara ses bougies de lumière
Pour les allumer dans les yeux des enfants.
Le vent ensemença le sable de poussière
Au corps d'ambre et de songes éclos des innocents.
Un enfant se glissa dans la triste pénombre
D'un labyrinthe honni peuplé de songes de pluie,
Le nuage gris-guenille éternua des ombres,
Le cauchemar l'étreignit de fumée et de suie.
Il étreignit l'aurore, mélancolie immonde
Sous le ciel enrhumé des souvenirs flétris.
Une ramure sanglota du rouge qui inonde,
Les promesses d'un soleil moisi qui te sourit.
Une flaque de chimères vomit dans la pénombre
Les bougies de lumière égarées par la nuit. |
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