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     kacem_loubay |
EFFERVESCENCE… A : Marie L. Busic Je n’ai guère besoin de lumières continues Le fond de mon tunnel absorbe toute clarté Mes pensées qui sont sous une tente ténébreuse Tissent le plus souvent mille toiles sombres Les quelques lueurs qui pénétrant mon monde Reculent précipitamment de ma froide caverne Je ne dis point que ma vie est aussi noire Parfois des instincts de survie attisent des flammes Et de la léthargie de mes membres le sang afflue Le débit longtemps le même subit une poussée Des veines langoureuses la sève consumée se relève Se renouvelle doucement et atteint d’autres cimes Je me situe ainsi au centre de toutes les divergences Quand de mon étrange humeur se profilent Les miasmes de mon caractère souvent turbulent Je fais abstraction à toute mesure de censure Mes mots liquéfiés retrouvent le même trajet Ne s’arrêtent jamais à la croisée des chemins Tout sentier aussi rugueux laisse pousser les arbustes Et des épines que le longent défendent les fleurs… Je retrouve des fois un ciel qui éclaire mon cœur Et je dis : O bonheur furtif tends – moi les mains… ! Rien qu’un moment pour purifier une âme perdue Ainsi ma voix intérieure quitte un moment son isoloir Monte des abysses pour respirer à pleins poumons… L’eau d’un courant érode la roche la plus dure Comme le fait le vent pour tout éternelle falaise Que dire de ma mémoire qui ne vit que de remous L’eau bourbeuse monte à l’assaut de la surface Quand vers le fond s’agitent toujours les particules De l’aléas de mes jours je fais plusieurs ébauches Les unes aimées par les uns savourent les délices Pour d’autres une telle empreinte noire les fait… fuir © Kacem LOUBAY Samedi 25 Août 2001 Khénifra Maroc Loubay_k@yahoo.fr Le poète de l'autre rive | ||
| del'autre rive |
superbe! authentiques images! le plus bel exemple ce passage: L’eau d’un courant érode la roche la plus dure Comme le fait le vent pour tout éternelle falaise Que dire de ma mémoire qui ne vit que de remous L’eau bourbeuse monte à l’assaut de la surface . | ||
| Bof________ |
on dirait la leçon d'un livre de géographie en classe de 4°, la seine prend sa source au Mont gerbinot de Joncquilles et ronronne jusqu'à la fin du chapitre. | ||
| Baf à bof |
jonCquilles? |