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philippe Bray
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 18h40: | |
Puisqu’il faut avoir de l’allure, je poursuis l’allure commune. Le fil des heures trace sa route. J’emboîte ces pas. Je me suis heurté à plusieurs murs ; des murs de briques, des murs de briques rouges, des murs de pierres anciennes comme le monde mais je me suis relevé. Je me suis allongé alors pour contempler le tableau des ciels ; Les ciel sans nuages, les ciel des matins, les ciel des soirées et de la nuit. Étoile de mes yeux. Soleil de ma nature, il a tanné ma peaux ; c’est à l’été que tout est arrivé. Les fleurs du mal m’ont éveillé à d’autres réalités que j’avais oubliées ; le mal et le bien ont semblé un instant se tenir la main. Les sous-bois m’ont imposé le rythme. Je connais un arbre à papillon ; le papillon blanc ne dure qu’un jour. Fée ou fille aux yeux de velours, dans l’automne au retour, je multiplie ce jour en une vie, une vie à vivre ; une vie que je dois vivre pour avoir la sensation d’exister encore dans le décor imposé... http:// www.philippebray.net |
   
philippe Bray
| Envoyé mardi 13 septembre 2005 - 18h48: | |
Il y a trois fautes d'accord à "ciel". Cela est dû à un changement de singulier dans un pluriel de dernière seconde. Je m'en excuse. |
   
Cécile
| Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 10h23: | |
il y a des choses intéressantes ici. Le temps qui passe, les murs, les ciels... De la sensibilité... Une erreur d'accord à peau aussi... Cécile |
   
pour Philippe Lilas
| Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 23h04: | |
Philippe, j'ai aimé l'arbre et le papillon blanc, ainsi que l'ellipse et la rupture qui les introduisent (sujet, temps, métaphore inattendue) et aussi le " je multiplie ce jour en une vie, une vie à vivre ; une vie que je dois vivre pour avoir la sensation d’exister encore dans le décor imposé...". Et j'ai aimé aussi les ciels, comme Cécile. Par contre, le cliché de la fille "aux yeux de velours" passe mal. Il faudrait renouveler l'image. Je n'aime pas beaucoup " Les fleurs du mal m’ont éveillé à d’autres réalités que j’avais oubliées ; le mal et le bien ont semblé un instant se tenir la main" : il me semble que tu aurais intérêt à remplacer ces allusions trop abstraites dans l'ensemble par des images concrètes.( ex. comme une série de flashes ou de petites touches de peinture qui feraient voir, entendre, sentir ... ) Qu'en penses-tu ?
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philippe Bray
| Envoyé jeudi 15 septembre 2005 - 12h02: | |
Le cliché des "yeux de velours", je les piqué à Charles Baudelaire comme les "fleurs de mal" C'est concrêt pour moi le bien et le mal. Ce n'est pas du catéchisme. "Les fleurs du mal m’ont éveillé à d’autres réalités que j’avais oubliées ; le mal et le bien ont semblé un instant se tenir la main" Cette phrase n'est pas anodine. Néanmoins, je prends en considération tes remarques et je vais voir effectivement, ce que je peux changer. Merci de ton commentaire. |
   
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| Envoyé vendredi 10 mars 2006 - 00h26: | |
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