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philippe Bray
| Envoyé mercredi 14 septembre 2005 - 11h53: | |
Au temple nature de ma raison perdue, l’amour inachevé a fait naître un autre sentiment. Plus élevé et plus distancé, je le raisonne à ce jour d’automne. Le ciel des jours, les étoiles de la nuit se sont confiés en ta compagnie. Tes paroles confuses et ton pleur, j’ai entendu. Vaste comme l’ombre et court comme la clarté ; nul être autre que toi n’a vu mon bonheur. Tes premiers soupirs, j’ai écouté. A contempler les cieux l’intensité a fermé mes paupières pour un voyage. Je t’ai regardé partir et revenir aux mêmes lieux ; sur les gazons verts, les parterres des forêts et dans l’appartement. Ne pas te revoi m’a traversé l’esprit l’autre jour, mais je ne voulais pas y croire. L’encens s’est répandu à la saison de cet été. D’avoir aimé et de s’être aimé réciproquement est un témoignage que je partage et je continue le voyage… Le temps arrangera tout. www.philippebray.net
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| Envoyé vendredi 10 mars 2006 - 00h27: | |
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