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Kel
| Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 17h54: | |
Les larmes ne sont pas des armes, ce sont les gouttes de paix qui coulent, comme la vague quand elle se retire, lassant le sel sur la peau de sable, nous sommes aussi fragiles que les hommes de sable que l'on dessine sur la plage. La paix est toujours triste, il y eu la guerre avant, elle est moins malheureuse qu'un pays en arme, mais le pays n'est pas encore heureux quand vient la paix, le pays est blessé par les armes, et les larmes le soulagent, un peu. Les idées dures sont souvent des armes, elles sont affûtées en temps de guerres, comme des couteaux, elles sont pointues et s'enfoncent dans les cœurs. Le glaive n'est jamais celui de la justice, l'innocence est toujours la première victime des idées dures. Les idées pleurent rarement, mais certaines sont molles et gentilles, elles passent tout le temps inaperçues, c'est le problème des grands timides. Pourtant sans larme, il n'y a pas d'amour. Le mépris se croit plus fort que l'amour, et la haine plus puissante que la tendresse. Ils le sont, puisqu'ils n'écoutent pas la mélodie des oiseaux, ni les nuages dessiner des rêves dans le ciel. Mais ils sont pauvres, et secs, et la pluie des larmes qui coulera sur leur crime est beaucoup plus grande, il ne leur restera que la honte. Ils n'auront plus de larme, les pauvres mauvais hommes. Les larmes sont grosses, salées et amères. Dans une larme, il y a parfois de la rage, de la colère, parfois de la tristesse, des fois de la détresse. Surtout aujourd'hui, SOS. Les larmes viennent du cœur, elles ne sont pas rouges, elles pleurent le sang coulé, le sang inutile. Elles crient en coulant, et leur cri est immense, POURQUOI ? Elles sont transparentes, on ne les voit pas, on y fait pas attention, on marche dessus. On marche, mais comme la terre tourne, on a fini par marcher la tête à l'envers, ça ne va toujours pas mieux. Après les milliards de sanglots, il y aura la neige. La neige tombera en flocon pendant longtemps, et recouvrira tout. Les monstres, la méchanceté, la cruauté... Ils s'en iront, noyés, ils retourneront au néant... On oubliera la bêtise, celle qui se croyait intelligente parce qu'elle avait crû avoir raison, en dominant, un peu partout, alors qu'elle écrasait tout. Et dans la mémoire restera finalement le souvenir des flocons de neige, de cet âge de pierre historique.
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Kel
| Envoyé lundi 19 septembre 2005 - 20h47: | |
Les larmes ne sont pas des armes, ce sont les gouttes de paix qui coulent, comme la vague se retire en lame à la mer, laissant le sel sur la peau de sable nous sommes aussi fragiles que les hommes de sable que l'on dessine sur la plage aussi sensibles que des coquillages sans logis. La paix est toujours triste, il y eu la guerre, mais elle est moins malheureuse qu'un pays en arme le pays n'est pas encore heureux quand vient la paix, le pays est blessé par les armes, et les larmes le soulagent, un peu on sanglote sur son corps en sang. Les idées dures sont souvent des armes, elles sont affûtées en temps de guerres, comme des couteaux elles sont pointues et s'enfoncent dans les cœurs. Le glaive n'est jamais celui de la justice, l'innocence est toujours la première victime des idées dures Les idées pleurent rarement, mais certaines sont molles et gentilles, elles passent tout le temps inaperçues, c'est le problème des grands timides. Sans larme, il n'y a pas d'amour Le mépris se croit plus fort que l'amour, et la haine plus puissante que la tendresse Ils le sont, ils n'écoutent pas la mélodie des oiseaux, les nuages dessiner les rêves au ciel Mais ils sont pauvres, secs, la pluie des larmes qui coulera sur leur crime est beaucoup plus grande il ne leur restera que la honte, que la honte Ils n'auront plus de larme, pauvres mauvais hommes. Les larmes sont grosses, salées et amères Dans une larme, il y a parfois de la rage, de la colère, parfois de la tristesse, des fois de la détresse Surtout aujourd'hui, SOS. Les larmes viennent du cœur, elles ne sont pas rouges, elles pleurent le sang coulé, le sang inutile Elles crient en coulant, et leur cri est immense, POURQUOI ? Elles sont transparentes, on ne les voit pas, on y fait pas attention, on marche dessus On marche, mais comme la terre tourne, on a fini par marcher la tête à l'envers, on recule, ça ne va toujours pas mieux. Après les milliards de sanglots, il y aura la neige La neige tombera en flocon pendant longtemps, et recouvrira tout. Les monstres, la méchanceté, la cruauté... Ils s'en iront, noyés, ils retourneront au néant... On oubliera la bêtise, celle qui se croyait intelligente parce qu'elle avait crû avoir raison, en dominant, un peu partout elle écrasait tout. Et dans la mémoire restera finalement le souvenir des flocons de neige recouvrant cet âge de pierre historique. |
   
Babouche
| Envoyé mardi 20 septembre 2005 - 09h52: | |
Moi, je n'ai jamais vu de printemps sans perce-neige! ou de pleine mer sans basse mer, mais c'est vrai que la mer à l'étal... Voilà, j'aime beaucoup ton texte. |
   
Kel
| Envoyé mardi 20 septembre 2005 - 10h24: | |
Babouche, je crois que tu viens de me donner le bon titre, je vais appeler ce poème : "Les perce-neige" Merci! |
   
Kel
| Envoyé mercredi 21 septembre 2005 - 01h06: | |
Les perce-neige Les larmes ne sont pas des armes, ce sont les petites gouttes de paix qui coulent depuis notre flamme, comme la vague se retire, à marée haute, en lame à la mer, laissant le sel sur la peau de sable nous sommes aussi fragiles que les hommes de sable que l'on dessine sur la plage aussi sensibles que des coquillages sans logis. ... La paix est toujours triste, il y eu la guerre, mais elle est moins malheureuse qu'un pays en arme le pays n'est pas encore heureux quand vient la paix, le pays est blessé par les armes, et les larmes le soulagent, un peu, on sanglote sur son corps en sang. C'est triste. ... Les idées dures sont souvent des armes, elles sont affûtées en temps de guerres, comme des couteaux elles sont pointues et s'enfoncent dans les cœurs. Le glaive n'est jamais celui de la justice, l'innocence est toujours la première victime des idées dures Les idées pleurent rarement, mais certaines sont molles et gentilles, elles passent tout le temps inaperçues, c'est le problème des grands timides. ... Sans larme, il n'y a pas d'amour Le mépris se croit plus fort que l'amour, et la haine plus puissante que la tendresse Ils le sont ! Ils n'écoutent pas la mélodie des oiseaux, et nient que les nuages dessinent les rêves dans le ciel, ils sont bêtes Ils sont pauvres, secs, la pluie des larmes coulera sur leur crime comme un torrent de peine, et la haine partira au fond d'un puit aussi profond que leur oubli il ne leur restera que la honte Ils n'auront plus de larme, on plaindra en passant "les pauvres méchants hommes". ... Les larmes sont grosses et salées, amères Dans une larme, il y a de la rage, de la colère, de la tristesse, de la détresse, de la gentillesse Aujourd'hui, SOS. ... Les larmes viennent du cœur, elles ne sont pas rouges mais elles pleurent le sang coulé, le sang inutile Elles crient, et leur plainte est immense, elles demandent POURQUOI ? ... Elles sont transparentes, on ne les voit pas, on y fait pas attention, on marche dessus On marche, mais comme la terre tourne, on a fini par marcher la tête à l'envers, on recule, en force ça ne va toujours pas mieux. ... Après les milliards de sanglots, il y aura la neige La neige tombera en flocon pendant longtemps, et recouvrira tout. Les monstres, la méchanceté, la cruauté... S'en iront, noyés, retourneront au néant... ... On oubliera la bêtise, celle qui se croyait intelligente parce qu'elle avait croyait avoir raison, dominant, un peu partout elle écrasait tout. ... Dans la mémoire restera finalement le souvenir des flocons de neige recouvrant notre âge de pierre historique, notre époque en souffrance. ... Nous renaitrons. Un printemps, après le calme blanc, repousseront les primèveres et nous grandirons malgré tout, malgré les peurs d'autrefois, malgré toutes leurs erreurs.
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Kel
| Envoyé mercredi 23 novembre 2005 - 14h53: | |
Cailloux blanc Les larmes ne sont pas des armes, oh non, ce sont seulement de petites gouttes de paix coulant depuis notre flamme quand la vague se retire à la marée haute en lames à la mer, laissant sur la peau de sable le sel de nos vie blessées nous qui sommes aussi fragiles que les hommes de sable que l'enfant dessine sur la plage et aussi sensibles que les coquillages qui ont perdu leur logis. La paix sera un peu triste, puisqu'il y eut la guerre, mais moins malheureuse qu'un pays en flamme pays déjà blessé par les armes, les larmes le soulageront un peu, et l'on sanglotera auprès des corps en sang. Ce sera triste. Ce n'est pas la vie, ni la faute à pas de chance, l'idiotie moderne. Les idées dures sont des armes, elles sont affûtées en temps de guerres, comme des couteaux menaçants pointus, qui s'enfoncent dans les cœurs innocents. Le glaive n'est jamais celui de la justice ! L'enfance, la pureté, l'éternité sont les victimes des idées dures et fausses. Les idées pleurent rarement, les véritables sont molles et gentilles, souriantes, elles passent inaperçues, c'est le problème des grands timides et du temps qui nous manque. Sans rire ni larme, il n'y a pas d'amour Le mépris se croit plus fort que l'amour, et la haine plus puissante que la tendresse Et ils le sont, la bêtise gouverne. Ils n'écoutent point la mélodie des oiseaux, et nient les dessins des nuages les rêves haut ciel. Qu'ils sont bêtes, hodieux ils sont pire que les animaux. Ils sont pauvres, secs, et la pluie des larmes devra couler longtemps sur leur crime tel un torrent de peine, alors la haine partira au fond d'un puit aussi profond que leur oubli il ne restera que la honte à étaler sa tâche pour nous souvenir Dans une larme, il y a de la rage, de la colère, de la tristesse, de la détresse, de la gentillesse. Les gens préfèreraint rire. Maintenant, SOS. Les larmes viennent du cœur, elles ne sont pas rouges mais pleurent le sang coulé, le sang inutile Et crient, leur plainte est immense, elles demandent POURQUOI ? Transparentes, on ne les voit pas, on n'y fait point attention, on marche dessus On marche, mais comme la terre tourne, on a fini par marcher la tête à l'envers, on recule, en force ça ne va toujours pas mieux. Après les sanglots, peut-être la neige La neige tombera en flocon pendant longtemps, et recouvrira tout. Les monstres, la méchanceté, la cruauté... S'en iront, noyés, grelotter au néant... On oubliera la bêtise, celle qui se croyait intelligente parce qu'elle avait croyait avoir raison, dominant, un peu partout En écrasant tout. Dans la mémoire restera finalement le souvenir des flocons de neige recouvrant cet âge coeur de pierre historique, d'époque en souffrance. Grandirons malgré tout, malgré les peurs d'autrefois, malgré toutes leurs erreurs ?
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