| Auteur | Message | ||
     zeio |
PEUT-ÊTRE Il faisait soleil sur l'horizon et la ville. Je me demande à quoi tu peux bien penser ? Il ne pleuvait pas et peut-être même qu'il Faisait un peu beau, j'avais failli l'oublier. Je suis sorti un moment pour te consoler Et prendre la température du bonheur. Regardant le visage des gens enrhumés Je compris tout de suite. C'est l'hiver. C'est l'heure. On attend maintenant la promesse d'un signe. Où sont les premières neiges et les premiers pleurs... Dis-moi est-ce que tu sais me lire entre les lignes ? 19/09/05 | ||
| Cécile |
tu as ta patte à toi... j'ai aimé l'oubli du 4ème vers. Ca rend bien le côté triste avant de prendre la température... | ||
| zeio |
En fait ce n'est pas tant un oubli qu'un manque d'inspiration sur la fin, au lieu d'ajouter un vers qui aurait été comme "forcé", j'ai préféré le laisser tel quel. Mais bon, ce texte est plutôt moyen, finalement. | ||
| à zeio |
et tu as eu raison. cette phrase est celle que j'ai préférée. on ne sait lire qu'entre les lignes de qui on aime et qu'on brûle de connaître vraiment c'est rare d'être lu de cette façon j'aime :"prendre la température du bonheur. " et j'ai souri à la suite qui renvoie vers la réalité d'un rhume contraste qui nous remet un peu sur terre . Hélène | ||
| Babouche |
Je ne trouve pas que ce texte soit moyen, je le trouve même très fort.Il exprime intimement le moment où l'espoir pousse du doute. J'ai aussi trouvé intéressant de lire les trois textes dans la même foulée, justement parcequ'ils semblent avancer. | ||
| Cécile |
tu as eu raison de ne pas rajouter un vers... C'est vrai que la poésie "forcée" se ressent de suite et ne fait pas passer les émotion. Ici tu laisses le lecteur sur une interrogation... une réflexion qui se poursuit. La preuve, on y revient sur ce poème. Pourquoi dis-tu moyen ? Dis nous où tu penses accrocher, peut être on pourra t'aider à le retravailler ? La petit hic ce serait peut être au niveau des rimes, je ne me souviens plus trop des règles, mais il y a des histoires de rimes féminines / masculines, riches, suffisantes... par exemple faire rimer consoler avec enrhumés, je ne crois pas que la rime soit riche. ni ville avec "il" mais tout cela est question de versification. amitiés | ||
| zeio |
Merci pour votre lecture. Je ne suis pas très bon en ce qui concerne les règles de la rime. J'ai un mal à fou à les assimiler, à m'y contraindre mais petit à petit, je tente un peu de plonger la main dans l'eau. Je pense que toute contrainte est bonne en ce qui concerne la créativité, elles nous poussent à sortir des gons de l'habitude et bien sûr, à nous éloigner un tant soi peu de la facilité. Voici la nouvelle version : Il faisait soleil sur l'horizon et la ville. Je me demande à quoi tu peux bien penser. Il ne pleuvait pas et peut-être même qu'il Faisait un peu beau, j'ai failli l'oublier ; Je suis sorti un moment pour te consoler Et prendre la température du bonheur. Regardant le visage des gens enrhumés | ||
| zeio |
Merci pour votre lecture. Je ne suis pas très bon en ce qui concerne les règles de la rime. J'ai un mal à fou à les assimiler, à m'y contraindre mais petit à petit, je tente un peu de plonger la main dans l'eau. Je pense que toute contrainte est bonne en ce qui concerne la créativité, elles nous poussent à sortir des gons de l'habitude et bien sûr, à nous éloigner un tant soi peu de la facilité. Voici la nouvelle version : Il faisait soleil sur l'horizon et la ville. Je me demande à quoi tu peux bien penser. Il ne pleuvait pas et peut-être même qu'il Faisait un peu beau, j'ai failli l'oublier ; Je suis sorti un moment pour te consoler Et prendre la température du bonheur. Regardant le visage des gens enrhumés Je compris tout de suite. C'est l'hiver. C'est l'heure. Dis-moi est-ce que tu sais me lire entre les lignes ? Où sont les premières neiges et les premiers pleurs... On attend maintenant la promesse d'un signe. | ||
| zeio |
(oups je suis passé à coté du "d" à "gonds") | ||
| Cécile |
dans la première version j'aimais bien que ce vers soit en dernier : Dis-moi est-ce que tu sais me lire entre les lignes ? Pourquoi l'as-tu changé ? | ||
| à zeio Ln |
oui j'ai pensé la même chose. ça donnait une impression d'attente impérieuse | ||
| zeio |
Oui vous avez raison, je vais rester sur le premier choix pour la fin. (plus une correction sur le nombre de pieds) (Mais je reste sur ma position en ce qui concerne le texte dans l'ensemble, que je trouve vraiment moyen, un peu trop gnangnan et fleurbleuesque ) (...) On attend maintenant la promesse d'un signe. Où sont les premières neiges et les premiers pleurs... Dis, est-ce que tu sais me lire entre les lignes ? | ||
| Cécile |
je dirais pas gnangnan mais plutôt naïf, et ce n'est pas forcément mauvais la poésie naive. | ||
| Hélène |
je pense fraîcheur et sincérité ou spontanéité . nous en avons parfois besoin | ||
| zeio |
Oui, merci toutes les deux, vous avez sûrement raison. Quant à la naïveté oui, il est naïf mais la naïveté se travaille, je trouve que c'est ce qu'il y de plus dur, comme un œil neuf (et non pas un œuf nœil !) posé sur le monde... Bien à vous | ||
| zeio |
(Je l'ai retravaillé, enfin ! peut-être une version finale) Il faisait soleil sur l'horizon et la ville. Je me demande à quoi tu peux bien penser. Il ne pleuvait pas et nous étions si tranquilles. Il faisait un peu beau, j'ai failli l'oublier ; Je suis sorti un moment pour te consoler Et prendre la température du bonheur. Voyant le visage de ces gens esseulés Je compris. C'est l'hiver. Si peu de promeneurs... On attend maintenant la promesse d'un signe. Où sont les premières neiges et les premiers pleurs... Dis, est-ce que tu sais me lire entre les lignes ? | ||
| Hélène |
héhé j'aimais bien aussi ce rejet Zeio : dans ce poème ce qui semble hésitation est un charme . comme cette conclusion dis est ce que sais me lire entre les lignes qui me laisse chaque fois songeuse "Il ne pleuvait pas et peut-être même qu'il Faisait un peu beau, | ||
| à zeio Hélène |
héhé j'aimais bien aussi ce rejet Zeio : "Il ne pleuvait pas et peut-être même qu'il Faisait un peu beau,... dans ce poème ce qui semble hésitation est un charme . comme cette conclusion dis est ce que sais me lire entre les lignes qui me laisse chaque fois songeuse P.S n'oublie pas de reposter ce poème récalcitrant dont tu m'as parlé . C'est un timide sûrement. !! | ||
| zeio |
Oui moi aussi, mais j'ai dû faire cette consession pour la question des rimes masculines/féminines... (il : rime masculine, ville : rime féminine). Mais j'ai feuilleté "Alcools" d'Apollinaire hier soir, à plusieurs endroits il fait suivre une rime masculine à une rime féminine, ou l'inverse. Ça m'a rassuré, je me suis senti moins nul et du coup, je vais peut-être revenir au premier choix, que je préfère en ce qui concerne le "il". (Je sais...j'arrive jamais à me décider) | ||
| Hélène |
Zeio tu écris de la poésie libre! tu y mets une musique , sans doute parce que tu lis beucoup et que tu es nourri . mais ne cherche pas à rimer systématiquement laisse chanter tes mots en liberté. si tu retravailles fais le seulement pour souligner ce que le poème voulait tu imiteras en cela Alain Bosquet qui pratiquait classique et libre alternativement . mais respectait les deux formes. pour vérifier la musique lis à haute voix tu entendras tout. laisse toi " chanter " | ||
| zeio |
En fait je lis très peu. Rarement des romans, j'ai du mal à tenir la longueur. Mais je lis tous les jours sans exception de la poésie, comme disait Baudelaire... Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, - de poésie, jamais Me relire à haute voix est une chose que je n'arrive pas à faire, c'est comme un miroir grossissant, on voit tous les points noirs et ça me sape le moral | ||
| Hélène |
c'est vrai que ma spécialité dans les groupes ( hors net ) de poésie cest de lire les textes . et j'aime entrer dans leur musique, leur respiration. pour le comité de lecture je lis tout à haute vois ( enfin pas trop fort si mon mari est là (:-) Il ne faut pas de saper le moral tu écris des choses très belles. et tu as beaucoup de sensibilité surtout Si tu veux améliorer parfois le rythme tu vois plus vite où ça pèche et si tu penses à ta phrase dans la journée le soir tout sera en place. oui comme toi je lis en moins de romans pour les histoires il y a le cinéma je lis beaucoop de poésie ou des bouquins un peu plus sérieux mon auteur du moment eEric Emmanuel Schmidt je ne m'en lasse pas et sinon des revues sur des tas de sujets | ||
| Cécile |
lis zeio. de la poésie. Tous les styles. Toutes époques... ton style viendra s'installer d'eux naturellement. Tous les poètes contemporains édités que je encontre me disent qu'ils lisent. On apprend des autres. | ||
| Hélène |
http://zeio.nexenservices.com/poesie.htm une page de son site . il dit plus haut : je lis tous les jours sans exception de la poésie, comme disait Baudelaire... Tout homme bien portant peut se passer de manger pendant deux jours, - de poésie, jamais Zeio est exigeant pour lui même il est jeune et a déjà je trouve une écriture très sensible il ne peut que progresser encore |