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Jean-Marc
Envoyé mardi 27 septembre 2005 - 23h02:   

A mes oreilles bourdonne l’engoulevent
l’oiseau au bec fendu

Derrière les murailles d’ozone
sous une chape d’ennui
l’homme gronde
comme l’abeille happée par le cyclone

Avec mes ongles j’ai retourné la terre
pour creuser un tunnel où enfouir ma joie mes rêves
provisions de mon errance occulte
au pays des fièvres

Cette nuit l’insomnie ronge la clairière
tressée de jonquilles
Au réveil le joueur de guitare
raccommode le vent

Sur la route ébréchée les désirs s’organisent
à flanc de pic et d’usine
Le cri de l’aigle pourfend le ciel
comme une alarme

Enfanté par les nébuleuses
tu reviens au village
Ton cœur épouse la métropole
et ses lignes électrifiées


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à Jean Marc
Envoyé jeudi 29 septembre 2005 - 10h05:   

bec - ongles - creuser
j'attendais de l'air et tu enfouis ta joie
tu ne peux que la protéger pas la libérer

"Cette nuit l’insomnie ronge la clairière
tressée de jonquilles
Au réveil le joueur de guitare
raccommode le vent "

le ressenti d'une insomnie est très bien décrite ici dans une strophe très belle à entendre

"les désirs s’organisent
à flanc de pic et d’usine "
bien obligés d'être philosophes (sourire )

la vie est là avec ses contrastes
un texte de vérité

ton écriture s'affine et s'affirme toujours Jean Marc
j'aime beaucoup ce poème Hélène

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Jean-Marc
Envoyé jeudi 29 septembre 2005 - 12h03:   

Merci Beaucoup Hélène ; il est vrai que j'ai retrouvé une forme d'effervescence dans l'écriture, qui me jette en avant...et m'incite à davantage me rouler dans la poupre des mots !

amitiés
JM
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Jean-Marc
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 13h00:   

une nouvelle version du poème. A vous de me dire laquelle vous touche le plus. JM


METROPOLE

A mes oreilles bourdonne l’engoulevent
l’oiseau au bec fendu

Derrière la muraille d’ozone
sous un chapeau de pluie
l’homme s’élève
comme l’abeille happée par le cyclone
œil immense

Avec mes ongles j’ai gratté la terre jusqu’aux vertèbres
pour creuser un terrier – chambre d’ombres
où enfouir ma joie mes rêves
provisions de mon errance
au pays des fièvres crépusculaires

Cette nuit
l’insomnie recouvre la prairie
tissée de jonquilles
Au réveil le joueur de guitare
au sommet de l’arbre totémique
rapièce le vent

Sur la route ébréchée les désirs s’organisent
à flanc de pic et d’usine
Un cri d’aigle pourfend le ciel
comme une alarme

Enfanté par les nébuleuses
tu reviens au village
victime d’un effondrement de certitude
sourcier des mystiques équipées
sans dieu ni ex-voto
ensorcelé par l’alouette des champs
et le frisson rageur

Ton cœur épouse la métropole
ses lignes à haute tension


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Babouche
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 13h27:   

La clairière ne laissait passer de lumière qu’un bouquet de jonquilles.
Ta prairie clignote de fleurs, de sons, et de couleurs…

Cette nouvelle version est plus active dans le voyage qui éloigne de soi pour mieux s’y retrouver.
Elle moins grave aussi, plus aboutie, même dans sa musicalité.
C’est vrai que je la préfère.
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à Jean marc LN
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 13h56:   

j'aimais déjà beaucoup ce texte il prend de la force et certains mots sont mieux choisis comme " rapiécer "
qui prend plusieurs sens et évoque les cordes de la guitare.
suis seulement un peu déconcertée par

"victime d’un effondrement de certitude "
je cherche pourquoi ...
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Jean-Marc
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 16h21:   

Coucou Babouche merci pour ta petite touche...C'est aussi le sentiment que j'avais, mais c'est intéressant de voir comment l'évolution d'un texte est perçue.

Oui Hélène ce paragraphe ne me satisfaisait vraiment pas avec le recul et en particulier le vers que tu cites.
Parfois j'ai envie d'introduire des ruptures, mais là c'est trop brutal, un peu articiel. Aussi j'ai retravaillé la fin du poème.

Enfanté par les nébuleuses
tu reviens au village
sourcier des équipées sauvages
sans dieu ni ex-voto
ensorcelé par l’alouette des champs
le frisson rageur

Ton cœur épouse la métropole
ses lignes à haute tension

JM
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à Jean Marc LN
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 16h55:   

plus affimé le rythme s'allège
de cette façon, son voyage semble l'avoir initié
mais tu sais peut être que d'autres me donneront tort.

surtout il faut exprimer ce que tu ressens profondément , Toi
le lecteur prend ce qui lui ressemble
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Jean-Marc
Envoyé vendredi 30 septembre 2005 - 17h29:   

Tu as raison Hélène. J'en suis revenu à ce que je voulais vraiment exprimer et au ressenti en élaguant tout ce qui me paraissait inutile, l'articifice, l'emphase...

et du coup c'est plus simple plus incisif

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