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zeio
Envoyé jeudi 29 septembre 2005 - 00h30:   




TRAUERSPIEL



Comme moi entends les lointaines hirondelles
S'envoler en nuées pour un ciel bleu-marine
Elles vont pour un monde un peu moins abîmé
Construire leur nid près des féeries marines
À l'abris des calvaires et des épilepsies
Et pour un ciel plus clair je partirai aussi
Je trouverai enfin la mer pure et voilée
Que caressent les mains des marins amoureux
De l'eau de ton coeur qui s'essore dans tes yeux
J'aime la folie qui nous attire en-dehors
Et qui cherche dans le bruit du monde un peu d'or
Qui n'est pas l'argent qu'on se range pelle-mêle
Avec d'autres trésors cachés sous les oreillers
J'ai envie de choses un peu plus perpétuelles
Que les cris d'un oiseau qui vient de se réveiller
Ils sont même s'ils y mettent tout leur plaisir
Infiniment trop beaux pour être attendrissants
Celle que j'aime infuse un amour dans son sang
Se drogue de promesses pour ne pas mourir
Et déguise ses lèvres et maquille ses yeux
Pour qu'on puisse mieux voir les désirs qui l'ensorcèlent
Et ses larmes fleurissent à grandes gouttes bleues
Je suis brisé dedans le sais-tu ? et tu veux
À tout prix me voler mon secret douloureux
Et le prendre pour toi. Crois-tu aux jours meilleurs
Ce n'est pas un baiser qui fera mon bonheur
Mais je l'ai vu un soir naître dans un aveu
Ma cour intérieure est maintenant une cage
Dans laquelle on n'aperçoit ni splendeurs ni visages
Ni grands oiseaux qui se cramponnent aux balançoires
Ni souris qui s'amusent avec les accessoires
Seulement un vieux fantôme usagé et frêle
Qui ne sait plus l'amour qu'il voulait adorer
Ni pour laquelle de ses absences il pleurait
Mais dans la fraîcheur brune et dans l'aire nouvelle
On peut la voir dans un coin toute frissonnante
Elle rêve en silence à de grandes passerelles
Regarde-là longtemps cette femme intemporelle
Ma tristesse allongée comme un ange en attente
C'est elle mon amour, et ma première amante
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à zeio
Envoyé jeudi 29 septembre 2005 - 09h54:   

"Comme moi entends les lointaines hirondelles
S'envoler en nuées pour un ciel bleu-marine
Elles vont pour un monde un peu moins abîmé "
ce début annonce ta recherche , notre recherche à tous je retiens " marine " mer
et " bleu " espace pour arriver à la tendresse espace-mer , eau , mère, ...

"Ce n'est pas un baiser qui fera mon bonheur "
il est des baisers donnés seulement avec les lèvres et nous souhaitons plus grand plus profond nous enfoncer dans la mer ou nous perdre dans le ciel

ce désir d'absolu nous envole mais il ne doit pas nous rendre triste il est aussi difficile à obtenir qu'à donner
ton poème est expressif comme toujours.
*si tu veux le peaufiner tu peux peut être souligner (alinéas, aérations ) ou supprimer les brisures du rythme
mais je serais pour souligner car la tristesse interrompt parfois une seconde notre respiration
le rythme inégal peut le faire ressentir
amitiés
Hélène

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zeio
Envoyé jeudi 29 septembre 2005 - 15h38:   

Bonjour Hélène,
En fait j'ai volontairement supprimé presque toutes les ponctuations. Pour les cassures du rythme, c'est vrai que c'est un mélange d'alexandrins et de dodécasyllabes, au départ je ne voulais que des alexandrins en 6/6. Mais après j'ai hésité à corriger, j'ai voulu créer un sentiment de confusion.
(Mais j'essayerai une version plus aérée, aussi)

Bien à toi

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