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Message |
    
philippe Bray
| | Envoyé lundi 03 octobre 2005 - 22h54: | |
À ce lieu des fougères mâles et femelles à la fois, aux bois éphémères, à ce vent venant et qui claque à la rencontre de l’espace vertical, j’aime les forêts blanches.
Cette couleur m’apaise. Ta psyché est entrée en mon cœur, un soir du mois de mai et continue à me pénétrer. Je ne puis m’expliquer ce sentiment, la raison est profonde, je ne peux la pénétrer suffisamment : je poursuis la quête des nuages qui passent.
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flo
| | Envoyé mardi 04 octobre 2005 - 09h01: | |
joli. Très jolie peinture de sentiments, en touche éveillante. Les images se gravent dans l'esprit et incitent à la rêverie. |
philippe Bray
| | Envoyé jeudi 06 octobre 2005 - 18h56: | |
Flo, merci.
Oui, en ce moment, j'essaie le plus justement possible de décrire la peinture de mes sentiments sans tomber dans le pathos de la niaiserie habituelle que l'on rencontre généralement et fréquemment dans ce qu'on appelle la poésie, plus particuliérement sur le net.
L'exercice n'est pas facile. |
Observateur
| | Envoyé vendredi 07 octobre 2005 - 12h30: | |
C'est gentil pour les niais, pourtant parler de psyché n'est-ce pas une niaiserie ?
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philippe Bray
| | Envoyé vendredi 07 octobre 2005 - 16h56: | |
Non |
philippe Bray
| | Envoyé vendredi 07 octobre 2005 - 16h57: | |
Observateur, assume toi, enlève ton pseudo. |
Observateur curieux
| | Envoyé vendredi 07 octobre 2005 - 17h44: | |
Pas avant que tu n'aies précisé ta conception de la niaiserie, celle que tu évites et que l'on rencontre généralement et fréquemment dans ce qu'on appelle la poésie, plus particuliérement sur le net. |
philippe Bray
| | Envoyé vendredi 07 octobre 2005 - 18h45: | |
Tu te sens concerné par la niaiserie ou quoi ?
Tu ne sais pas ce que c'est ?
Il y aucune preuve de quoi que ce soit en poésie, on ressent plus ou moins et je vise personne en particulier.
C'est une remarque générale.
Si tu ne vois pas ce que j'essaie de dire, je peux rien faire.
La conception de la niaiserie, c'est peut-être ce que'on nomme le sentimentalisme et la sensiblerie,
ça te va comme conception de la niaiserie ? |
flo
| | Envoyé lundi 10 octobre 2005 - 10h49: | |
je suis assez d'accord avec Philippe Bray. Il y a énormément de "poésies" sur le net qui, pleines de bon sentiment, restent en surface et tombent dans la mièvrerie. Ce n'est pas condamnable, ça peut toucher certains, mais la qualité littéraire n'y est pas, ils sont donc "communs" et ces textes communs galvaudent un peu l'idée que populairement on se fait de la poésie.
Par contre, il est des lieux sur le net et ce formum en fait partie, où l'on rencontre moins que de coutume des mièvreries.
Je ne vois pas pourquoi il faut polémiquer là-dessus, la réplique de Philippe n'avait rien de personnelle et partait d'un constat qui n'a rien de provoquant. Mais c'est vrai qu'oser dire que tout le monde n'est pas un grand écrivain est souvent considéré comme non-politiquement correct...
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Pour revenir à ta réplique, Philippe. Par une simple peinture des événements naturels ( les nuages passent, le vent claque, les bois se blanchissent... ) tu induis en quelques mots un vrai sentiment de contemplation et de méditation qui touche. C'est pourtant minimaliste dans les effets. je me l'explique apr l'utilisation de termes aux fortes implications comme "quête", "vertical", "pénétrer", "profond" qui donnent à la fois une connotation d'élan et d'infusion.
Juste une remarque à la lecture, dans cette phrase:"Ta psyché est entrée en mon cœur, un soir du mois de mai et continue à me pénétrer. Je ne puis m’expliquer ce sentiment, la raison est profonde, je ne peux la pénétrer suffisamment" la double utilisation de "pénétrer" est-elle voulue?
Flo
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