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Pant
| Envoyé samedi 08 octobre 2005 - 19h05: | |
À la rivière en sac tu laisses filer la terre, j'ai reviré de bord, masqué sur les abords comme des pas de misère, en filière de décors, pour maquiller la haine, j'ai laissé sur le sel, quelques grains de poussière, et sur la neige intense, d'un blanc immaculé, j'ai regardé couler mon sang et ses globules, à repêcher la haine, pour en faire un mouroir, et des mots en dessein, comme un nuage de soupçons comme un rêve à foison, pardonnez, pardonnez moi, ne me laissez plus rêver, seul je ne serai jamais, car il faut d'abord naître, et les hélices en silence, alors lécher les souvenirs de la reine, mélanger le sable et le sang, et dans un courant d'air, se laisser partir, sans style. et dans l'immensité laisse la cité, les pavés sous le ciel, lâches à se muer en naufragés de guerre, de guerre encore lasse, une nuit de poussière, je sais je l'ai écris, déjà et récris, les mots n'ont plus d'essence, même plus de sens, alors pourquoi mes baisers sous le soleil, n'auraient pas ce goût de miel, et dans la ribambelle, des bambins de bazar, il est là le pervers, qui se nomme pas Gilbert, ni Gérard, ni Herbert, pourtant Franck est la haine de l'homme qui se fait atome, qui se laisse briser par de mauvaises pensées, et enfin se perd, dans un nuage de carbone. parler de plus fumer alors qu'elle ne dit que sucer, les mots comme les instruments, et se laisserait-elle emplir, se laisserait-elle aimer, comme elle aime pénétrer, pauvre halluciné, j'aurai mieux fait d'aller au ciné, revoir encore les jolies choses, et pleurer avec Lucie, et chanter avec Marie, d'Orléans, à Nantes comme à Toulon c'est ma nuit qui s'entête, comme Belfort, l'ennemi c'est méritoire, il se laisse vivre, il se laisse baiser, comme il aime remplir de sa bière en mousse le récipient ignifugé, laisseront nous igné le ciel me retenter, mais dans un mot des amours, mais dans un mot des amours. et cet enfer de peine laisse la nuit du coté de l'enfer,à l'aube des figures des cadavres en costard qui passent au hasard leur dernière nuit au bar,comme au bord de la seine étrange sérénité des mouvements bien vagues et pourtant fuit la tranquillité,amer comme illusoire, décapité comme dérisoire,rien ne se mérite au fer,au fond s'étouffer plus d'air. Amer comme dérisoire,je ne sais que rêver,l'haleine s'est un peu trop chargée,à la lumière obscène d'un geste méritoire, la trajectoire à la mitraille fait comme une profondeur de nuit sur cette page en braille, à la trop longue nuit, qu'on va presque jusqu'au bout, sans la laisser pleurer, car le vent c'est la mort, comme un fort cep qui brisé par la tempête ou le sanglier qui s'est élancé au travers de la ruine, des âmes comme des calendes nichées au ides méridionales. Les odes de Marie, de Laura, d'Elisa, les odes des martyrs, comme des paroles en l'air, et moi assis sur le seuil, à l'asile de son coeur, n'aurai jamais raison à cause de ma caution, abandonné naguère, à faute de naissance, par faute de naissance... Pant2005
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Hélène
| Envoyé samedi 08 octobre 2005 - 23h35: | |
"pourquoi TES baisers sous le soleil, n'auraient pas ce goût de miel" la naissance est une loterie j'aime bien te voir ici Pant .
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Pant
| Envoyé dimanche 09 octobre 2005 - 09h09: | |
le soleil parfois à un gout d'ombre, et là donc le sucré laisse place à l'amer. Merci de ton accueil Ailen  |
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