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mohand
| Envoyé lundi 10 octobre 2005 - 04h34: | |
L'astre qui se perd dans les cieux est passionné d'un pan de soleil pour éteindre le feu d'une nuit en brûlant toujours. L'astre déchire l'obscurité aveuglante des nuit sans pain, scintille aux bout des lèvres de la lune naissante, pour diluer le froids des hivers dans la tièdeur d'un rayon volé au soleil. L'astre éclaire sa présence mais s'éteind dans le feu qui brûle les autres. Tous les autres.
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Mademoiselle
| Envoyé samedi 15 octobre 2005 - 21h04: | |
L'astre s'enfuit un beau matin, embrumé de la folie des hommes faisant fi de sa magnificence. L'astre emprisonné dans le poison du progrès n'a de cesse de se recroqueviller sur lui-même apeuré de la cupidité du veau d'or. L'astre pleure son propre départ, son soleil doré, sa lune amie et ses soeurs étoiles. |
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