Auteur |
Message |
   
Jean-Marc
| Envoyé mardi 11 octobre 2005 - 15h59: | |
Radiation frontale l’orange mûre se couche derrière l’horizon des ombres s’étirent le long des voies sans issue le chef de gare accourent au cri de la motrice un cortège de wagons s’étirent comme un chapelet d’ imprécations Le nuit pose sa toile sur les ossements du paysage Ballet de lumières entre les îlots de béton ******* Si j’élague mes viscères et étanche ma soif des voiles se lèvent vers les équinoxes insondables Sous mes pas des gouffres naissent comme des chats translucides Sur les collines, d’étranges animaux peuplent l’air de leurs becs et serres Sur le lichen les maisons poussent forgées de coquillages et de fibres nerveuses En taule ondulée, un refuges contre le vent pour l’aborigène Je marche pied nu dans la vase pourpre envahie d’écrevisses La vie reprend son cap haut-relief des bleus parages ******* En silence les fantômes paradent farandole joyeuse secouée de convulsions marelle au diable Les ferrets brûlent à point dans la fonderie solaire et les arbres abandonnent leurs bras aux courants d’air Un talus forestier havre posé sur le chemin la branche ploie sous ma douceur ******* Vers la terre d’ombres je glisse happé par l’étrange belluaire mes alliés providentiels le hérisson à bec de lièvre et la tortue-limasse j’affrète mes os pour une traversée ****** En transe le temps retrousse ses voiles le griot chante prisonnier d’un monde à contre-sang mes narines se tendent vers la nuit le sphinx bâille atrabilaire dénudé Merci Flo et JML pour vos réaction à l'agence générale des druides. Curieusement je n'arrive plus à accéder à mon texte sur le forum, et donc à vous répondre directement.
|
   
pour Jean Marc
| Envoyé mardi 11 octobre 2005 - 22h07: | |
L'on est au coeur de la tempête avec ces courants tumultueux et de sens contraires. Mais des voiles se lèvent, les gouffres sont tout de même translucides, et les monstres participent de la transe du temps. Tendre le visage vers la mer. Echapper aux récifs de béton, aller voir derrière le Sphinx (lilas) |
   
Jean-Marc
| Envoyé mercredi 12 octobre 2005 - 10h57: | |
héhé voilà une lectrice attentive ! Oui Lilas mes petits monstres sont mes familiers, ils m'accompagnent dans mes rêves. je leur serre la pince ou leur caresse le plumage, et ils adorent çà ils glougloutent de plaisir ! |
   
Jean-Marc
| Envoyé mercredi 12 octobre 2005 - 11h08: | |
Quelques coquilles se glissées à contre sang...Le chef de gare devient pluriel et la limace prend ses aises avec le s trois ave maria et Alla me le pardonnera ! |