Auteur |
Message |
philippe Bray
| Envoyé mardi 11 octobre 2005 - 20h29: | |
Endimanché des saisons, l’oiseau s’envole. Au delà des vents contraires, il laisse planer ses ailes dans les airs, à la nuée des ciels roses. Plus haut, des grands oiseaux à réaction avec des hommes dedans. Je vois en moi de la poésie dans l’urbanité. Le monde a en lui une parcelle d’humanité mais les hommes semblent se noyer en des femmes, pas vraiment amoureuses. La terre est de glaise. D’un dépouillement en nuances, la parure de l’été à la nature, laisse ses couleurs se délaver pour se teinter d’ocre et de pourpre ; le serpent mue, l’oiseau perd ses plumes, la tortue creuse un orifice dans la terre ; lentement, le printemps de la nouvelle année arrive ; on verra alors, les premiers bourgeons en compagnie des parfums des roses primitives. Philippe www.philippebray.net
|
.
| Envoyé vendredi 10 mars 2006 - 00h29: | |
. |
|