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philippe Bray
| Envoyé mercredi 12 octobre 2005 - 21h56: | |
Sur la route de la ville (l’herbe pousse entre les pavés), il prend le chemin des champs (des cailloux blancs pour la nuit) ; champs, chant, chantefable ! Un oiseau se pose sur sa paume. Dans la rue de cette ville (le goudron fume sous la chaleur), il prend le chemin des dames (des cailloux bleu nuit pour le jour) ; dames, dame, damoiseau ! Par mont et par vau, d’un pas vif, alerte et vaillant, il traverse la clairière et coupe un brin de muguet à l’intention d’une dame (en veux-tu en voilà, il et elle, sont-ils beaux ?) ; c’est un damoiseau qui a traversé les âges en oubliant un moment sa vie nocturne et citadine. Dames, dame, damoiseau ; il se rafraîchit d’une goutte d’eau qu’il imagine portée à son large front. philippe www.philippebray.net
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MarionLubreac
| Envoyé vendredi 14 octobre 2005 - 22h11: | |
j'aime bien Philippe, c'est scintillant Marion |
   
POur Philippe
| Envoyé samedi 15 octobre 2005 - 22h44: | |
Beaucoup de charme dans ce poème. (Lilas)
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| Envoyé vendredi 10 mars 2006 - 00h24: | |
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