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PascalDuf
| Envoyé dimanche 16 octobre 2005 - 21h35: | |
Kermesse. Le carrousel furieux flamboyait sur la place Et les fanfares clinquantes étaient fronde et tapage Comme des escadrons sur l’ivresse des foules Mes amis de fortune se tordaient sur l’asphalte Aux reflets démoniaques… Et des femmes légères dansaient dans un vertige… La nuit, crapuleuse, enveloppait nos rondes La clameur frénétique et chaude du chahut, Charivaris grimés, masques de la licence Embrasaient l’atmosphère en débauches insensées… Une pause, l’accalmie… Les couleurs des néons paraissent rebutantes Sur cette place ivrogne… Les danseuses dissolues cessent leurs bacchanales Sur les pavés poisseux des métropoles ardentes Et mes pairs grimés semblent se déliter… Dans l’obscurité chaude des ruelles canailles. Une voix sensuelle gémit des mots sauvages Les fards équivoques ont coulé des visages Carnavals débridés, spectacle de la rue, pulsations d’existences…
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