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philippe Bray
| Envoyé lundi 17 octobre 2005 - 18h41: | |
Comme suspendu, à la feuille de l’automne, je plane dans l’aura du soleil tardif, Respirer l’air de ce temps est suffisant, c’est peut-être un peu d’amour et beaucoup d’eau fraîche. Bien sûr, il y a eu des orages et d’autres sont à venir mais il suffit de se couvrir, pour ne pas être mouillé. Le chat dort, le chat noir est dehors ; planté sur moi-même dès lors, j’aperçois les parapluies de l’été inversés, quand je dirige mon regard, à la verticale des horizons désordonnés. Les feuilles de l’automne ne se ramassent plus à la pelle ; il faut chercher dans le poème, la poésie autre part. Les moteurs des aspirateurs ronronnent en compagnie des mécaniques quotidiennes. Parfois, je ne respire plus ; on ne respire pas. J’aspire à rien d’autres que vivre présentement avec quelques jours devant. philippe http://www.philippebray.net
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| Envoyé vendredi 10 mars 2006 - 00h25: | |
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