Un poème phare Log Out | Thèmes | Recherche
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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2005 au 28.02.2006 » Un poème phare « précédent Suivant »

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Lilas
Envoyé mercredi 26 octobre 2005 - 23h35:   

un poème-phare
s'il vous plaît
fouillez dans vos têtes
regardez vos tiroirs
vos poches
vite
avant
la tempête

A défaut
un fanal
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pour lilas
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 04h42:   

Comme félicité de chaleur
ou comme arc-en-ciel
ou comme un sourire
ou comme les grisailles des nuits longues
ou des lointaines attentes encore vivaces
tu le veux comment ce poème ?

un poème-phare
A défaut
un fanal
tu dis!

Chut! hé patience!
chaque terre à ses pluies


lil

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Rob
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 09h59:   

très beau le poème phare, belle idée originale et en plus c'est un texte partageur et amical, un appel.
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pour Lilas
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 13h03:   

oui et un embarcadère vers d'autres mers

Jean-Marc
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Lilas
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 21h39:   

La nuit la souveraine la bleue l’éperdue la secrète des cœurs
a fermé tous les ports
Son havre est inutile
elle laisse sa traîne flotter vers les trous noirs des amas sans remord
Le temps est retenu ainsi qu’une chanson des thrènes murmurés à mi voix à mi peine

Que j’entende ta voix oui ta voix dérivée
Que je sente ton souffle o nocturne o sereine
mélopée sans raison
harmonie exilée aux accents de Lieuse
Que me vienne ta vie
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lilas
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 21h50:   

je ne veux plus revoir
le sinistre visage
de ces mangeurs d’enfants
de ces noirs négriers
de ces pays repus
aux geoles atelières
des continents moisis
souteneurs de misère
sévissant à crever
je ne veux plus saisir
dans les jours de fatigue
cette corde pourrie
des usuriers du cœur
des prêteurs de mépris
des lanceurs de salive
des financiers retors
des veufs embryonnaires
d’une machine usée
nommée égalité
je ne veux plus marcher
dans les chaussettes sales
de ceux qui ne voient rien
et passent à côté
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suite et fin
Envoyé jeudi 27 octobre 2005 - 21h54:   

Ce serait un phare puissant et chanteur qui ne laisserait rien dans l'ombre... (lilas)
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Athor
Envoyé samedi 29 octobre 2005 - 09h06:   

Certains soirs


Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur blanche y consume les cendres
Des terres agonisant
Un monde évanoui

Une lueur froide accoste les rivières
Les torrents et les fleuves
Les voiles au vent salin
Hante le transparent de souvenirs opales
Et des spectres de feu la mer aux chants marins

Les ciseaux de la nuit découpent les maisons
Qu’aux premiers rayons vagues on devine le port
Le clocher de l’église ajusté d’horizon
D’infinis points de mire où l’eau grise s’endort

D’innocentes lumières vagabondent et s’enfuient
Sous le phare incertain survolé des étoiles
Les écumes avalées amarrées à la nuit
Sont qu’une ombre de l’ombre où l’eau tisse sa toile

A la grève se lisse un faisceau rocailleux
Des galets policés aux rondeurs encéphales
Et les sables blanchis ont cet air capiteux
Que la mer envahit dans la nuit qui s’affale

Certains soirs où la lune invite ses fantômes
Des langues se délient
Et la lueur blanche y consume les cendres
Des terres agonisant
Un monde évanoui
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Lilas
Envoyé samedi 29 octobre 2005 - 19h44:   

Merci Athor ! C'est un beau poème où l'on peut suivre le regard de la lumière, mélancolique, qui effleure des souvenirs, des cendres, des fantômes, au delà des formes familières, mais qui en est aussi comme apaisé ... Tu as bien uni le phare et la lune en une commune métaphore porteuse de vie pour les poètes et ton poème répond à ma première aspiration.

Mais aussi, faute de l'écrire, j'aimerais trouver un poème-phare, qui balaie l'avenir commun des hommes, le leur ouvre avec force et tendresse, leur rende l'espoir que leurs progrès ne passeront pas par la violence. Peut-être parce que j'entends gronder trop de révoltes partout et que je vois peu d'oreilles y être sensibles, et, surtout, pas de voix pour les apaiser et leur répondre.
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Lilas
Envoyé dimanche 30 octobre 2005 - 20h02:   

Merci, Rob et Jean-Marc,pour votre réponse amicale d'encouragement indulgent.
(comme vous l'avez certainement compris, les deux petits textes qui suivent ne sont pas travaillés du tout. Un, "la nuit", du moment du courriel, et un extrait d'un ancien poème.)
J'ai beaucoup aimé la métaphore "chaque terre a ses pluies". Elle génère patience et confiance.
En attendant ... je vais relire Hugo ! :-)

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