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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2005 au 28.02.2006 » Avérona « précédent Suivant »

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Pant
Envoyé jeudi 03 novembre 2005 - 17h32:   



J'ai vu j'ai bougé
j'ai relu j'ai aimé
des milliers de personnes
et nos coeurs qui parfois résonnent
Avérona c'est une toile du futur qui se brise entre dix mille mains

il y a ceux qui entassent des morts sur des montagnes
encore plus fort
que ferait on pour atteindre le ciel
mais la puanteur ne l'atteindra jamais
haut
grand jamais
et qui aussi de la statuaire brisent les têtes en routes amères
comme ces cloches nocturnes qui fantomatiques toquent contre le sol
toute l'amertume dans leur fondue de bronze

Avérona c'est une histoire sans paroles qui se tient lasse devant toi
coeur palatin quelle est donc la cinquième règle ?
Je n'en savais que trois
apprises toutes la même fois
en méfaits comme il se doit

Avérona c'est une flèche en sorte du futur
qui étirera ma chair pour l'assécher aux termes de l'envie ou de même à l'ennui
ou de même si le ciel s'enfuit
le feu sera ici
vilain ennemi qui porte flammes à l'intérieur
car si brûler est mon supplice je veux brûler lentement
apprendre à connaître mes cendres
au moins les porter jusqu'à décembre
en nombres comme en brèves s'étirer jusqu'au ciel
en une longue fumée mélangée à des mots si noirs de suie

Avérona toi qui ne me connaît plus m'as tu jamais connu ?
Tu arraches des têtes en les teintant dans l'eau avec mon sang
serait ce pour leur apporter cette saveur qui m'importue sans haine
serait ce pour leur arracher encore quelques nuits de mots ou encore me rouer de coups

P2005



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mary
Envoyé vendredi 04 novembre 2005 - 08h12:   

Veuillez m’excusez mais j’aime tant les dialogues entre les textes :



« il y a ceux qui entassent des morts sur des montagnes
(…)
et qui aussi de la statuaire brisent les têtes en routes amères"




"(…) une affreuse défaillance le saisit,
ce mal des montagnes
qui produit les mêmes effets que le mal de mer.

Éreinté, la tête vide, les jambes molles, il manquait les pas (...)"


Alphonse DAUDET

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