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Jean-Marc
| Envoyé lundi 05 décembre 2005 - 16h52: | |
DEMAIN Les colonnes vertébrales percent l’oreille osseuse où bourdonnent frelons célibataires et libellules Ils franchissent les rideaux de pluie qui tombent du ciel éponge grise épouvantée par l’éclair les tornades borgnes En vagues rouges les rapides charrient le sang des conquistadors la flibusterie abonde et les indiens brûlent l’or de leurs yeux L’étoile du matin est fixé dans le ciel comme un clou blanc Cernes rocheux l’espoir se nourrit de poudre d’escampette les aurochs mâchent de pleines brassées de larmes les caïmans soulèvent flambées de colères et raz-de-marée Jamais les ombres ne coucheront au fond des grottes au magistère chamanique C’est demain que ma naissance déborde le cadran solaire
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Cécile
| Envoyé lundi 05 décembre 2005 - 17h00: | |
Un thème qui n'est pas si facile que cela à aborder. surtout que c'est assez surprenant car dans les deux premières strophes on ne s'y attend pas. Les deux derniers vers m'intéressent beaucoup. Ils laissent comme un doute, une suggestivité qui déborde du cadran. Sinon pour ce qui est de l'ensemble du texte, je pense que certains passages peuvent être allégés. mais c'est peut être car j'ai la manie du rabotage. Je ne sais si d'autres en penseraient autant. Amitiés Cécile |
   
jml
| Envoyé lundi 05 décembre 2005 - 17h49: | |
"Les colonnes vertébrales percent l’oreille osseuse" "l’espoir se nourrit de poudre d’escampette les aurochs mâchent de pleines brassées de larmes" j'aurais aimé les écrire |
   
Hulotte
| Envoyé lundi 05 décembre 2005 - 21h24: | |
"Jamais les ombres ne coucheront au fond des grottes" Quelle force ! merci |
   
Jean-Marc
| Envoyé mardi 06 décembre 2005 - 15h17: | |
Merci à vous Cécile, Jean-Marc et Hulotte...Oui Cécile, le poème pourrait être un peu élagué ; c'est une question de parti pris, mais ce que je cherche avant tout c'est à transcrire un climat psychique et là j'ai besoin que ça déborde un peu...et je ne veux pas d'une écriture trop assagie.
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