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66 zone franche - Le forum de Francopolis » Textes » A R C H I V E S » Les textes du 01.09.2005 au 28.02.2006 » Maman « précédent Suivant »

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JG
Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 11h53:   

On vit, on écoute, on avance et on écrit parfois.
Et puis on se découvre au milieu d’une foule, homme parmi les hommes, homme parmi les choses….

Mais notre place était d’Ailleurs
Tant de silence
Tant de douceur
Et tant de solitude… De tendre solitude…

Un lieu si grand, si beau, si chaud…
Et cette voix comme un écho... Et qui résonne, et qui rassure… Et c’est très bien !
Les clapotis de l’eau... Toute cette eau
Cette éternité creuse, tellement dépeuplée, sans juges, ni chimères
Comme une profondeur
Comme des mots mouillés, liquides des pensées, des haltes de silence...

Ces mémoires immobiles et rondes, qui nous emmènent au loin, avec nos yeux fermés sur l’inconnu…
Cette voix douce et tendre...
Cette voix mate
Cette voie d’eau... Au paysage aveugle

Celle d’un ventre tiède, illuminé.
Cette voix blanche, qu’un souvenir s’y est noyer…

Ce lieu, comme un désert, un pays du dedans, immense comme un Être
Immense comme un cri
Immense comme Toi...

Je me souviens d’avant
Je me souviens enfant
Maman …tu sais
Parfois... Je me souviens.
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Christiane
Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 12h55:   

Ai aimé beaucoup ce texte.

Si j'ose : le titre me dérange et aussi
les quatre vers de la fin qui ont brisé mon envoutement.

Christiane
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JG
Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 13h08:   

Je sais, moi aussi il me dérangeait ce titre... Fallait compter au mimimun 38 à 40 annnées après l'enfance pour oser ça
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JG
Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 13h26:   

Oser c'est comme ôter une chose de son rang, la bouger de sa place. Déranger ses papiers, déranger d'écriture, comme on dérange un meuble. À déranger les branches de son arbre qui nous masquent la vie à force de non-dits, cachés au fond de soi, de toutes nos faiblesses, au péril du temps et que personne d'autre ne lira jamais
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Hélène
Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 19h06:   

pour moi la fin parait logique la mère est présente , traverse le poème


"les clapotis mouillés toute cette eau
...
Cette éternité creuse, tellement dépeuplée, sans juges, ni chimères
Comme une profondeur
...
Cette voie d’eau... Au paysage aveugle

Celle d’un ventre tiède, illuminé. "

Qui parfois ne se retrouve pas dans un halo maternel?
beau texte JG
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lilas
Envoyé vendredi 16 décembre 2005 - 00h35:   

Beau texte émouvant ...

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