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JG
| Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 11h53: | |
On vit, on écoute, on avance et on écrit parfois. Et puis on se découvre au milieu d’une foule, homme parmi les hommes, homme parmi les choses…. Mais notre place était d’Ailleurs Tant de silence Tant de douceur Et tant de solitude… De tendre solitude… Un lieu si grand, si beau, si chaud… Et cette voix comme un écho... Et qui résonne, et qui rassure… Et c’est très bien ! Les clapotis de l’eau... Toute cette eau Cette éternité creuse, tellement dépeuplée, sans juges, ni chimères Comme une profondeur Comme des mots mouillés, liquides des pensées, des haltes de silence... Ces mémoires immobiles et rondes, qui nous emmènent au loin, avec nos yeux fermés sur l’inconnu… Cette voix douce et tendre... Cette voix mate Cette voie d’eau... Au paysage aveugle Celle d’un ventre tiède, illuminé. Cette voix blanche, qu’un souvenir s’y est noyer… Ce lieu, comme un désert, un pays du dedans, immense comme un Être Immense comme un cri Immense comme Toi... Je me souviens d’avant Je me souviens enfant Maman …tu sais Parfois... Je me souviens.
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Christiane
| Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 12h55: | |
Ai aimé beaucoup ce texte. Si j'ose : le titre me dérange et aussi les quatre vers de la fin qui ont brisé mon envoutement. Christiane |
   
JG
| Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 13h08: | |
Je sais, moi aussi il me dérangeait ce titre... Fallait compter au mimimun 38 à 40 annnées après l'enfance pour oser ça |
   
JG
| Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 13h26: | |
Oser c'est comme ôter une chose de son rang, la bouger de sa place. Déranger ses papiers, déranger d'écriture, comme on dérange un meuble. À déranger les branches de son arbre qui nous masquent la vie à force de non-dits, cachés au fond de soi, de toutes nos faiblesses, au péril du temps et que personne d'autre ne lira jamais |
   
Hélène
| Envoyé samedi 10 décembre 2005 - 19h06: | |
pour moi la fin parait logique la mère est présente , traverse le poème "les clapotis mouillés toute cette eau ... Cette éternité creuse, tellement dépeuplée, sans juges, ni chimères Comme une profondeur ... Cette voie d’eau... Au paysage aveugle Celle d’un ventre tiède, illuminé. " Qui parfois ne se retrouve pas dans un halo maternel? beau texte JG
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lilas
| Envoyé vendredi 16 décembre 2005 - 00h35: | |
Beau texte émouvant ... |
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